Les augmentations prévues varient entre 1,5 et 3,5 °C pour
la température moyenne de l'air au niveau du sol à
l'horizon d'un siècle selon les modèles et les scénarios
retenus (schéma ci-dessous).
Prédictions de l'augmentation de la température moyenne
de surface entre 1990
et 2100 pour différentes valeurs de la "sensibilité
du climat" (GIEC, 1996).
Toutefois nous avons vu que même en cas de suppression totale des émissions les concentrations - et donc les forçages radiatifs - ne décroîtraient que très lentement. Il en résulte que le maximum des températures n'est atteint que bien après que le maximum de concentration en gaz le soit, et les valeurs atteintes en 2100 pour les divers scénarios d'évolution ne représentent que 50 à 90% du maximum absolu à venir ultérieurement.
La prolongation tendancielle des courbes données par les modèles donne des augmentations de température pouvant aller jusqu'à 7°C lorsque le maximum est atteint (dans l'hypothèse haute où nous émettrions des quantités sans cesse croissantes de gaz à effet de serre pendant le siècle à venir), après quelques siècles (et 3 m d'augmentation du niveau des océans).
Deux cas de figure peuvent se présenter si cette hypothèse
haute est celle qui se concrétise :