Les défis de la gestion
durable des ressources en eau,
Dans un texte
sur les perspectives de l’évolution des ressources en eau que Ismail
Serageldin, le « Monsieur Développement Durable » de la Banque
Mondiale propose sur son site internet, il développe l’aspect politique du
problème de l’eau.
Jusqu'ici
nous avions parlé seulement des équilibres et des utilisations globaux. Cependant, nous savons que la disponibilité
de l'eau est non seulement une spécification locale, mais qu’elle dépend
également que la façon dont elle transite, principalement par les lignes de
partage hydrologiques des fleuves et des réservoirs souterrains, sans se
préoccuper des frontières politiques. On
estime qu'environ 40% des habitants de la planète vivent grâce à des ressources
en eau partagées. Le partage des eaux
entre les nations et les groupes intra-nationnaux est aussi difficile que le
partage des eaux entre les utilisations de concurrence.
Ce
sont des accords comme ceux régissant l’utilisation du Rio Grande entre les USA
et le Mexique qui, une fois respectés, permettront une harmonisation des
ressources en eau sur la planète.
Il
pense également qu’un accord sur les recherches en faveur des OGM permettra d’augmenter
de beaucoup la rentabilité en termes d’eau des cultures. Il est rejoint en cela
par Dennis Avery, le président du Center for
Global Food Issues. Dans une allocution à Sidney en juin 1997, il exprime
sa position au sujet de l'avenir des ressources naturelles: " Si nous
triplons l'efficacité de l'eau en agriculture (…), il y aura assez d'eau pour
supporter une plus grande production agricole, et nous serons capables d'éviter
la salinisation des terres agricoles"
Monsieur
Serageldin avait conclu, lors de cette allocution à Genève :« Si nous
agissons de cette façon, alors en effet il y aura assez d'eau pour nos enfants
et petits-enfants au 21ème siècle. Il
n'y a plus de temps pour la complaisance. Il est temps d’agir.»
Retour à la page principale | Retour à la page des
Optimistes | Ismail Serageldin | Contactez-nous