Le
CHICHOIS N°46 - VERSION
PAPIER - www.regionsud.com
Le Journal d'Information de Sète et du Bassin de Thau sur le
Net.
Sortie:
16 / 09 / 02. Prochaine parution: 30 / 09 /
02
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ECHOS
SCIENCES
CA VA, CA VIENT.
Ne devrait on pas apprendre tout ce qu'on sait que l'on ignore encore… les
problèmes sans réponse, les questions qui révèlent des lacunes dans le tissu des
savoirs ? Pour s'autoriser d'autres questions justement, et laisser toujours une
porte ouverte à la contradiction.
Dans les controverses
scientifiques il y a rarement - et encore plus rarement en début de la
controverse - de fait scientifique définitif qui tranche la question. Prenons
quelques exemples : l'effet des faibles et moyennes doses d'irradiation sur la
santé, illustré par l'étude des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl,
les facteurs étiologiques de la maladie de la maladie d'Alzheimer, les effets du
dépistage du cancer du sein sur la mortalité des Françaises, le traitement
préventif par les vitamines, l'efficacité comparée des différents traitement du
" mal de dos " l'évaluation des rendements et des avantages pour l'environnement
de l'agriculture biologique, etc…
Depuis des dizaines d'années on fait des enquêtes sur des cohortes de
plusieurs milliers de femmes, enfants, hommes, tous asthmatiques ou cardiaques,
cancéreux ou déments ou atteint d'une des centaines de maladies prêtes, à tout
instant, à nous sauter dessus; puis on a aussi fait des milliers d'études, sur
des milliers de patients, pour étudier des milliers de
traitements.
La science peut elle
être sommée de dire La Vérité qui tranchera dans les polémiques surtout si
celles ci recouvrent des choix économique.
Ainsi dans la revue Fusion - magazine scientiste pro nucléaire - on
trouve des affirmations définitives sans doute déduites d'enquêtes statistique,
ces affirmations sont des citations d'organismes de recherche scientifique
:
Le Rapport de l'US
National Council on Radiation Protection conclut " Les données humaines
disponibles sur l'exposition à des faibles doses d'iode 131 n'ont pas démontré
qu'il soit toxique pour la thyroïde " Il s'agit de la conclusion d'une étude
conduite pendant 14 ans sur l'ensemble du territoire des états unis après la
centaine d'essai de la bombe A au Névada, Fusion poursuit " le rapport de 97
comparait le nombre dans chaque région avec la quantité de rayonnement et les
scientifiques n'ont trouvé aucune preuve permettant d'établir un lien entre le
cancer de la thyroïde et ces rayonnements. Ainsi il semble que les 1800 cas en
'excès ' de cancer de la thyroïde, dans le programme de dépistage à Tchernobyl ,
n'étaient pas causés par des radiations ……… le rapport de l'UNSCEAR 2000 (
portant sur les sources et effets des radiations ionisantes, débattu en
septembre 2000 lors de l'assemblé générale des Nations Unies.
(L'UNSCEAR est le
comité scientifique des Nations Unie pour les effets des irradiations atomiques)
" conclut que l'on n'a observé aucune augmentation du nombre de cancer ou de
mortalité qui pourrait être attribué aux radiations ionisantes, que le risque de
leucémie n'apparaît pas plus élevé, même chez le personnel employé pour le
nettoyage du site et qu'il n'y a aucune preuve d'autres troubles non malins qui
soient liés au rayonnement. " ! !
Si des troubles ont été observés ils ne sont dû qu'à la seule phobie des
rayons ! ( C'est la conclusion du rapport.)
On se demande même pourquoi on fabrique des bombes atomiques si elles
sont si inoffensives...
Géronime Glasgow
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