L'investissement de Iter est-il justifié ?

 

On estime que la demande énergétique mondiale sera doublée d'ici le milieu du siècle. Or, les réserves mondiales en énergies fossiles sont actuellement évaluées à 50 ans pour le pétrole, 65 ans pour le gaz et 240 ans pour le charbon. Même l'uranium, utilisé dans la fission nucléaire n'est pas disponible en quantité illimitée. De plus avec les combustibles fossiles se pose le problème des gaz à effet de serre. La pollution environnementale est aussi à prendre en compte dans l'utilisation des différents combustibles (fissiles comme fossiles). Des solutions à long terme sont donc à rechercher suivant plusieurs axes, comme les énergies renouvelables, la fission nucléaire, et enfin la fusion.

L'ambition du programme international ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est justement de contrôler la fusion nucléaire.

Réacteur du projet Iter

Le choix de notre controverse

Suite à la lecture de l'article de Sébastien Balibar, Yves Pomeau et Jacques Treiner, publié dans le Monde du 24 octobre 2004, nous avons choisi d'étudier la controverse autour d'Iter menée à la fois par des scientifiques, des politiques, et des mouvements écologistes. Il nous a semblé important de rencontrer un des acteurs phares de cette controverse : M. Balibar.

Après l'avoir interviewé le 9 juin 2005, nous avons pu être éclairées sur les points de la controverse qui nous paraissaient encore obscurs.

Lien sur la retranscription de l'interview