Les gouvernements

 

 


 

La France

Membre du projet ITER
Elle présente le site de Cadarache en Provence-Alpes-Côtes d’Azur en concurrence avec le site japonais.
La France est très impliquée dans le projet ITER et soutient fortement l’implantation d’ITER à Cadarache.

LES ENGAGEMENTS DE LA FRANCE POUR ITER

PARTENARIATS La France s’engage à ce qu’ITER soit un projet collégial, fondé sur la coresponsabilité de l’ensemble des acteurs. La France conçoit ITER comme un projet d’équipe au sein duquel chacun doit donner le meilleur de ses compétences. Elle place sa candidature sous le régime du partenariat et de la coresponsabilité. Elle garantit le rôle et la place de chacun des partenaires au sein du projet, de sa réalisation à son exploitation.

PARTAGE La France s’engage à partager le savoir scientifique et les retombées, industrielles et techniques avec l’ensemble des partenaires européens et internationaux d’ITER. Des bénéfices pour tous, un rôle pour chacun, telle est la ligne directrice de la candidature française. La France entend développer une politique volontariste pour garantir que l’ensemble des bénéfices d’ITER profite à tous les acteurs du projet.

SURETE La France s’engage à placer ITER au plus haut niveau de sûreté. S’appuyant sur son expérience dans le domaine de la fusion et plus largement dans la maîtrise du nucléaire, la France a accumulé une très grande culture de la sûreté. La France la met au service d’ITER pour garantir une sûreté maximale à toutes les personnes concernées (équipes scientifiques, collaborateurs, riverains) et pour l’environnement.

TRANSPARENCE La France s’engage à promouvoir ITER en informant et associant chacun des acteurs. Savoir en permanence évaluer les retombées économiques, mais aussi environnementales d’ITER, associer les populations et l’opinion à sa réalisation constituent des conditions indispensables à sa réussite.

MAITRISE La France s’engage pour une gestion de projet maîtrisée et transparente. Forte de son expérience en matière de grands projets internationaux, la France travaillera avec ses partenaires pour assurer la plus grande transparence dans la gestion et le suivi du projet. Son objectif : pouvoir contrôler avec ses partenaires la réalisation de toutes les phases décisives du projet.

PEDAGOGIE La France s’engage à promouvoir avec ITER la culture scientifique et technique. Grâce à ITER, la France souhaite pouvoir développer la culture scientifique et donner sur les thématiques de l’énergie et de la fusion toutes les informations utiles à la réflexion.

VALORISATION La France s’engage à valoriser globalement la filière européenne de la fusion.

Selon Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre, ITER «peut vraiment révolutionner, à l’échelle mondiale donc, cette deuxième moitié du siècle en nous apportant l’énergie du futur quasi inépuisable et sans nuisance significative, grâce à l’abondante ressource de l’hydrogène contenu dans l’eau.»

Selon Claudie Haigneré, ancienne ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, ITER "réalisera un rêve ambitieux en offrant à l'humanité la maîtrise de l'énergie du soleil […]. Ce nouvel exploit scientifique est à la fois proche et lointain. La France s'engage à tout mettre en œuvre pour permettre au monde de le réussir le plus rapidement et dans les meilleures conditions possibles.



 

L'Union européenne

Elle a retenu le site de Cadarache le 26 novembre 2003.


Le Japon


Membre du projet ITER
Le Japon semble divisé en deux : d’un côté le ministère des Sciences enthousiaste pour l’accueil du projet ITER et le ministère des Finances réticent pour une question d’argent.

Depuis le 22 juin 2005, le Japon semble avoir renoncé à l’implantation d’ITER sur son sol.
Le Japon se contenterait des dispositions prévues pour le perdant du choix du site, c'est-à-dire l'attribution du secrétariat général d'ITER, 20% des chercheurs du projet et quelques laboratoires dont un centre d'essai des matériaux.

Le Japon souhaite également obtenir des compensations s’il renonce à construire chez lui ITER. Il semble acquis que les entreprises japonaises bénéficieront d’un régime préférentiel dans la construction et l’exploitation de ce réacteur expérimental. Les entreprises nippones spécialisées devraient avoir la garantie d’obtenir au moins 20% des contrats industriels tournant autour de ce projet alors que Tokyo le financera à hauteur de 10% seulement. Le gouvernement japonais veut avoir l’assurance que même construit en Europe, Iter créera des emplois sur le sol japonais. Le chiffre de 100 000 emplois est avancé par la presse japonaise pour la région de Rokkasho-mura, site japonais déjà dédié au nucléaire.


Les Etats-Unis

Membre du projet ITER
Ils défendent l’implantation d’ITER au Japon.
Ils ont confiance en la fusion.

Les Etats-Unis figuraient parmi les membres fondateurs du projet ITER, lancé dans les années 1980, aux côtés de l'UE, de la Russie, du Japon et du Canada. Ils se sont toutefois retirés en 1998 car ils jugeaient la conception initiale trop coûteuse.
Ils ont rejoint le projet en 2003. Les Etats-Unis souhaitent contribuer au budget du projet à hauteur de 10%.
Le Président américain George W. Bush a indiqué le 30 janvier 2003: "La commercialisation de la fusion peut permettre d'accroître sensiblement la sécurité énergétique de l'Amérique, tout en réduisant considérablement la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre."
Selon le secrétaire américain à l’Energie, Spencer Abraham,
"Le projet international sur la fusion est une avancée importante vers un laboratoire expérimental de fusion qui pourrait déboucher sur (la production) commerciale d'énergie »
"ITER est une façon économique de poursuivre la recherche sur la fusion, au niveau mondial, avec la collaboration de partenaires partageant le coût de construction et de fonctionnement du projet".

Le secrétaire à l'Energie a expliqué la décision américaine par la confiance placée dans la fusion nucléaire contrôlée pour les plans énergétiques des Etats-Unis à long terme, en raison de ses caractéristiques "abondante, sûre et bénigne pour l'environnement".


La Chine

Membre du projet ITER
Elle soutient le site de Cadarache.


La Corée du Sud


Membre du projet ITER
Elle soutient le site du Japon.


La Russie

Membre du projet ITER
Elle soutient le site de Cadarache.
Elle est à l’origine du projet ITER.


Le Canada

Membre du projet ITER.
Le Canada défend le projet ITER.


Les autres états


Le Brésil, l'Inde et la Suisse ont également déposé leur candidature pour rejoindre le projet. L'Inde propose de participer au projet à hauteur de 10%, la Suisse quant à elle à hauteur de 20 millions d'euros. Cette arrivée de financement pourrait devenir essentielle si le retrait des États-Unis, du Japon et de la Corée du sud devait se réaliser.