Interview de personnes anonymes

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1) Quelle est l’image que vous vous faites des chasseurs ?

Personne 1 : " Je n’ai pas spécialement d’a priori. Pour moi un chasseur est une personne qui se promène à la campagne le week-end avec un fusil. "

Personne 2 : " C’est un gars avec un fusil qui tue les oiseaux "

Personne 3 : " Je ne les aime pas, j’aime les animaux… Sauf si c’est nécessaire pour manger "

Personne 4 : " Je les aime oui et non… J’aime les animaux mais parfois ils peuvent aider à réguler la population d’animaux "

 

2) Savez-vous quelle est la période de chasse ? Quel est le mois d’ouverture ? De fermeture ?

Personne 1 : " Du printemps à l’automne "

Personne 2 : " Ouverture en septembre et fermeture en février "

Personne 3 : " Ouvre en février et ferme en août ou septembre "

Personne 4 : "  Ouvre en février et ferme en septembre "

3) L’ouverture est-elle trop longue ? Trop courte ?

Personne 1 : Ne se prononce pas 

Personne 2 : " C’est bien "

Personne 3 : " Trop long, je veux pouvoir me promener dans les bois "

Personne 4 : " Trop long "

4) Selon vous, qui prend les décisions pour les dates de chasse ? Connaissez-vous l’organisme qui conseille ceux qui prennent les décisions ?

Personne 1 : " C’est l’Europe qui conseille le gouvernement non ? "

Personne 2 : " Le Conseil Général après concertation avec les associations de chasseurs "

Personne 3 : " Le préfet "

Personne 4 : " L’Assemblée Nationale en accord avec l’Europe "

5) Selon vous, la chasse est-elle dangereuse pour la protection des espèces ?

Personne 1 : " Ca dépend… Si c’est comme la pêche et qu’ils font de la surexploitation alors c’est dangereux. Mais s’ils respectent les espèces, c’est concevable "

Personne 2 : " Non je ne pense pas mais il ne faut pas abuser "

Personne 3 : " Ca dépend des espèces. Il y en a qui sont en voie d’extinction "

Personne 4 : " Ca dépend des espèces "

 

Commentaire sur ces quelques réponses :

Il est évident que ces quelques réponses ne peuvent pas fournir un échantillon représentatif de la population française. Cependant, dans une première approche, elles peuvent donner quelques indications d’autant plus qu’elles concordent assez bien.

Ainsi, on voit que le cliché du " méchant chasseur qui tue " a la vie dure. Il ressort assez bien aussi que les personnes interrogées ne connaissent rien à la chasse : elles ne sont au courant ni des dates de chasse ni des instances décisionnelles. La chasse n’est malgré tout pas si horrible que ça car les personnes interrogées ne pensent pas qu’elle est dangereuse écologiquement parlant pour les espèces.