Lexique

Affaissement : Fléchissement, souple et progressif, des terrains sus-jacents à une exploitation souterraine, et, par extension, dépression topographique en forme de cuvette due à ce mouvement. Il est d’usage de distinguer les phases d’affaissements initial et principal (avant l’arrêt définitif des travaux d’extraction) et la phase d’affaissement résiduel qui ne représente que quelques pourcentages de l’amplitude de l’affaissement final et qui correspond à la part de l’affaissement observé en un point après l’arrêt définitif des travaux d’extraction dans l'aire qui influence ce point.

Aléa : Evènement imprévisible.

Anoxique :  se dit d'un milieu pauvre en oxygène

Aquifère : Un aquifère est un corps géométriquement défini et non un milieu indéfini. Selon la complexité de sa structure et selon le phénomène hydrodynamique dont on considère qu'il est le siège, un aquifère est schématisable par un modèle - ou système - une bi ou tridimensionnel, homogène ou hétérogène. Les caractéristiques hydrauliques telles que la transmissivité et le coefficient d'emmagasinement servant à décrire un aquifère se rapportant à sa partie saturée.

Bassin versant : Espace géographique (impluvium) limité par un contour à l'intérieur duquel l'eau précipitée se dirige vers un point donné d'un cours d'eau. Le bassin versant peut être subdivisé en sous bassins correspondants au réseau hydrographique.

Chambre de traçage : Galeries en principe parallèle à une secondaire réalisée au cours des 2 phases de traçage, laissant subsister entre elle et ses voisines les piliers.

Code minier : Législation gérant les mines en France depuis leur creusement jusqu’à leur disparition. C’est le préfet avec le concours de la DRIRE qui en assure l’application.

Cuvettes d’affaissements : L’exploitation du charbon qui s’effectue à grande profondeur produit des cuvettes très évasées au-dessus des terrains exploités. Les affaissements se stabilisent au bout de deux ans. Les maisons en bord de cuvettes peuvent être affectées de pentes nécessitant leur relevage.

Cyprinidé : Famille de poissons comprenant entre autres la Carpe, le Goujon, la Tanche.

Débit d'étiage : Débit moyen le plus bas d'un cours d'eau. Pour une année donnée on parlera de : débit d'étiage journalier, débit d'étiage de n jours consécutifs, débit d'étiage mensuel : moyenne des débits journaliers du mois d'étiage.

Défruitement : Enlèvement du gisement après la phase préparatoire des traçages.

Dépilage : Phase de défruitement succédant à la période de traçage des chantiers et conduisant à enlever le gîte sous la protection de piliers qui seront eux-mêmes foudroyés.

Directive Cadre sur l'Eau (DCE): Adoptée le 23 octobre 2000 par le Parlement européen et entrée en vigueur le 22 décembre de la même année, la directive 2000/60/CE entend impulser une politique de l’eau plus cohérente, en posant le cadre européen d’une gestion et d’une protection des eaux par district hydrographique. La loi de transposition en droit français a été promulguée le 21 avril 2004. La DCE innove à plus d’un titre :

Participation du public, économie, objectifs environnementaux, ces trois volets font de la DCE l’instrument d’une politique du développement durable dans le domaine de l’eau.

Ecosystème : Ensemble des êtres vivants, des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques qui sont liés et interagissent entre eux. L'écosystème d'un milieu aquatique est décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique et la physico-chimie de l'eau.

Effondrement : Abaissement brutal de la surface qui se traduit par une rupture franche des terrains de surface. On parle d’effondrement localisé lorsque cette rupture ne concerne qu’une zone d'extension limitée en surface (les effondrements localisés peuvent être le résultat de la rupture du toit d'une cavité souterraine, de la rupture d'un pilier, ou de la rupture de la tête d'un puits) et d’effondrement en masse ou généralisé lorsqu’il concerne, au contraire, une zone étendue en surface.

Exhaure : Désigne l’opération qui consiste à ressortir par pompage les eaux qui se sont infiltrées dans la mine pour éviter le noyage de celle-ci.

Expertise hydrogéologique : Études du fonctionnement des échanges entre les eaux du sous-sol, celles des cours d’eau et leurs qualités. Ces études intègrent la situation actuelle et la situation future.

Exutoire : Issue par laquelle s'écoule gravitairement les eaux d'un cours d'eau, d'un lac, d'une nappe souterraine.

Fontis : Effondrement localisé qui s'initie par l'éboulement du toit d'une cavité souterraine et qui débouche au jour en créant un "entonnoir" dont le diamètre peut varier de quelques mètres à quelques dizaines de mètres. Le fontis se manifeste de manière soudaine en surface.

Forages de rabattement : Forages permettant de pomper dans la nappe phréatique pour baisser son niveau localement et l’éloigner ainsi de la surface.

Foudroyage : Action de laisser ébouler ou tomber volontairement le toit de l’exploitation, en supprimant le soutènement par exemple.

Gîte : Synonyme de gisement.


Minerai : (du latin mineramine) Roche contenant des minéraux utiles en proportion suffisamment intéressante pour justifier l’exploitation, et nécessitant une transformation pour être utilisé par l’industrie.

Nappe de débordement : Nappe libre, non soutenue, limitée par l'affleurement du toit ou d'une paroi latérale imperméable ou semi-perméable de l'aquifère qui comporte une réserve significative au dessous du niveau des exutoires (sources de débordement). Elle est en général en continuité avec une nappe captive.

Nappe phréatique : Aquifère souterrain que l’on rencontre à faible profondeur et qui alimente traditionnellement les puits en eau potable. C’est évidemment la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface.

Oxydants : Les réactifs< capables de recevoir un ou plusieurs électrons et qui sont donc capables de participer à une réaction d'oxydation sont appelés oxydants

pH : Mesure l'acidité (pH<7) ou la basicité (pH>7) d'une solution.

Pilier : Zone de la couche exploitée laissée en place à la fin des travaux de traçage.

Quille : Colonne de minerai qui soutient le toit lorsque cesse l’exploitation d’un chantier. Est ensuite torpillée pour que le toit s’effondre.

Rabattement de nappe : Opération consistant à abaisser le niveau d’une nappe aquifère, généralement par pompage.

Réducteurs : En chimie, un réducteur est un élément chimique qui perd un ou plusieurs électrons lors d'une réaction d'oxydo-réduction

Salmonidé : Famille de poissons comprenant la Truite, le Saumon et l'omble.

Stot de protection : Portion de gisement exploitée de façon particulière, afin de garder à la structure une stabilité minière une stabilité suffisante pour assurer la sécurité dans les zones à protéger.

Surface piézométrique : Surface idéale qui représente la distribution des charges hydrauliques d'une nappe à écoulement bidimensionnel, ou des charges rapportées à une surface ou une strate déterminée de l'aquifère en cas d'écoulement tridimensionnel.

Taux de défruitement : Coefficient adimensionnel qui s’applique à une exploitation en couche et qui est défini par le rapport de la surface exploitée sur la surface totale initiale avant exploitation.

Torpillage : Destruction à l’explosif des quilles qui soutiennent le toit ; opération de destruction des piliers préalablement dégraissés pour provoquer le foudroyage.

Traçage : Dans la mine de fer de Lorraine autre nom de la chambre de traçage.