Nous avons utilisé le logiciel Issue Crawler, afin de faire une cartographie Web de notre controverse, pour mettre en évidence les liens unissant les acteurs. Le résultat obtenu est donné ci-dessous :
Le premier point à remarquer sur ce crawl est l’ensemble vert, qui regroupe des associations paysannes, écologistes et altermondialistes : elles ce trouvent au centre de la cartographie, et également au centre de notre controverse. Les sites sont très rapprochés les uns des autres, avec de nombreux liens les unissant les uns aux autres : c’est un acteur majeur de la controverse, communiquant beaucoup. On peut remarquer que les sites présents dans cet ensemble ne concernent pas uniquement les OGM : on voit ainsi apparaître les sites sortirdunucleaire.org, rac-f.org (réseau action climat), ou encore anti-pub.net. Ceci vient du fait que notre controverse s’inscrit dans le débat plus général sur les OGM, dans lequel s’impliquent les organisations écologistes, mais leur domaine d’action est en général bien plus vaste, ce qui explique la présence d’autres sites annexes.
C’est-ce qui permet également d’expliquer la présence dans ce crawl de deux groupes d’acteurs n’ayant aucun lien avec notre controverse : l’ensemble bleu constitué d’associations altermondialistes, et l’ensemble marron constitué de groupements défendant les droits de l’homme, des immigrés, promouvant la lutte contre le chômage…
Cette cartographie fait également apparaître un autre groupe d’acteurs important de notre controverse : les institutions politiques (ensemble rouge), essentiellement dépendant de l’Etat français à travers les sites des ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, mais aussi de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Le site de l’Union Européenne apparaît également au centre de ce groupe, ce qui affirme bien les liens étroits entre politique communautaire et française en matière de culture en champ d’OGM. Ce groupe présente de nombreux liens avec le groupe des associations écologistes et altermondialiste, qui montrent les rapports étroits qu’ils entretiennent.
Enfin, un dernier groupe en orange présente deux sites de médias, qui participent également à la controverse.