Il est indispensable de limiter l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de façon à éviter les catastrophes écologiques et climatiques qui nous guettent. Pour cela, il faut avoir réduit de moitié les émissions mondiales en 2050 par rapport à 1990, soit une division par 4 dans les pays industrialisés (Facteur 4 Energétique).
Le système instauré à Kyoto des quotas ne suffit pas, car seuls les gros acteurs sont touchés par cette mesure. Les progrès de la science et le développement d’autres sources d’énergie, ne permettront pas de remplacer les quantités immenses d’hydrocarbures que nous consommons actuellement. Ces hydrocarbures sont en quantité limitée, et il faut absolument limiter leur consommation et prendre conscience des limitations de ressources. Si nous n’anticipons pas sur cet appauvrissement des réserves, nous sommes condamnés être victimes d’une augmentation considérable du prix du pétrole, qui sera la cause de conflits internationaux de très grande envergure.
C’est pour cela qu’il est indispensable de mettre en place une taxe carbone pour inciter la population à baisser volontairement nos émissions de gaz à effet de serre, et notre consommation d’énergies fossiles… avant que la nature ne nous y force malgré nous. Cette taxe s’appliquerait à toute cause de pollution (pétrole, gaz, charbon) et devrait croitre au cours du temps, jusqu’à ce qu’elle permette d’atteindre l’objectif espéré : division par quatre des émissions d’ici 2050.
Cette taxe touchera indifféremment les administrations, les ménages et les entreprises. Elle impliquera nécessairement une évolution de nos systèmes de transport, à nos systèmes d’organisation économique, en encourageant un changement des comportements, ainsi que le recours à ne nouvelles sources d’énergie.
Pour faire face aux difficultés économiques liés à cette taxe pour les secteurs économiques et les ménages fragiles car très dé »pendant aux hydrocarbures, cette taxe carbone pourra être accompagnée de mesures compensatoires.