On peut distinguer quatre « pôles » d’acteurs : la moitié nord+est constituée des organisations gouvernementales et des grands instituts de recherche Français comportant un ensemble de recherche contre le cancer. Au sud, on peut voir apparaitre des instituts américains, et à l’est les médias ainsi que les organisations européennes. Les associations qui s’opposent à l’expérimentation animales sont absentes ce qui montre qu’il n’y a pas de lien direct avec les autres acteurs. Les industriels n’apparaissent pas non plus car l’expérimentation animale reste un sujet qui pourrait salir leurs images de marque.
Pour construire la carte, nous avons indiqué sur le site issuecrawler.net (robot d'indexation) les adresses des sites web des principaux acteurs que nous avions référencés.
La carte montre que les grands acteurs s’articulent principalement autour des grandes agences et institutions gouvernementales et européennes qui règlementent et contrôlent l’utilisation de l’expérimentation animale. Apparaissent donc le CNRS, l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), le CEA, le site legifrance.gouv (site Web officiel du Gouvernement français pour la publication et la diffusion du droit français) ainsi que les grand instituts (instituts pasteur et curie, inra, inserm, ifremer, ird, institut national du cancer).
Le site legifrance.gouv.fr « renvoie » vers le site de l’organisation mondiale de la santé mais aussi vers le site de l’union européenne et donc vers l’EMEA (european medicines agency) qui est l’Agence européenne du médicament, et elle-même vers des organismes américains comme les nih (National Institutes of Health) qui sont des institutions gouvernementales des États-Unis qui s'occupent de la recherche médicale et biomédicale.
On aperçoit aussi un pôle de recherche contre le cancer (à droite : e-cancer, institut curie, iarc (international agency for research on cancer)) lié à la FDA et refermant ainsi la boucle.
On peut aussi voir apparaître des acteurs médiatiques comme EMMANET (european mobile media association) et le site web nature.com.
Peu d’associations apparaissent : l’Association Bernard Gregory (abg.asso.fr) et l’AFSTAL (Association Française des Sciences et Techniques de l'Animal de Laboratoire). La première a pour mission de favoriser l'insertion professionnelle en entreprise des jeunes titulaires d'un doctorat et la deuxième veut « améliorer les conditions de l'animal et les techniques nécessitant le recours aux méthodes « in vivo » » (voir afstal.com).
L’absence d’associations contre l’expérimentation animale sur la carte pourrait montrer l’absence de réseau et d’organisation avec les autres acteurs ou même entre eux. Leurs actions seraient principalement des campagnes de sensibilisation du public et donc une action indirecte sur les politiques. Les industriels ne sont pas non plus visibles. Ils ont sans doute peu intérêt à mettre en avant leur pratique de l’expérimentation animale.