La propriété intellectuelle en France sur Internet

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Annexes : Interviews

Compte-rendu de l'interview de Nicolas Hunsinger

(Product Manager, Warner Bros.)

 

Cette interview ne saurait représenter l’avis de la Warner. Il s’agit du point de vue d’un employé de celle-ci qui parlait en son nom et non en celui de son entreprise.

Pour comprendre la position de Warner Bros, il faut se rendre compte que cette entreprise est plutôt placée sur la vidéo, les séries télévisées et les films que sur la musique. De fait, cette compagnie n’a pas subit de plein fouet, comme l’industrie de la musique l’a subit, le piratage, car il est toujours plus difficile de télécharger un film en entier qu’une musique.

Cependant, l’amélioration du débit de l’internet met en danger la vidéo, comme en témoigne le streaming. Ainsi, les distributeurs de vidéo se doivent de s’adapter et d’accompagner la transition du support matériel au support immatériel, tout en exploitant au maximum les nouvelles technologies que sont la haute définition et la 3ème dimension. Ces nouvelles technologies permettent en effet d’apporter un plus par rapport au support dématérialisé qui ne les prennent pas encore (toutes, ou tout le temps) en compte.

Ainsi, cela nécessite de revoir l’utilisation de ce qui s’appelle les fenêtres des médias qui sont constitués de la diffusion sous forme de sortie au cinéma, puis en DVD, en VoD, en télévision payante puis en télévision gratuite. Cet ordre chronologique ou leurs échelonnement dans le temps doivent être adapté pour contrer le piratage, comme en témoigne le rapprochement entre la sortie en film de AVATAR et sa sortie en DVD, et Blu-Ray, qui n’intervint que 3 mois plus tard. Même si cela ne se fit pas sans une polémique des propriétaires de cinéma. Cela permet de se prémunir et d’apporter un réel plus au support matériel, encore pour le moment.

De plus, il faut bien se rendre compte de l’utilité des métiers de producteurs, de distributeurs d’œuvre cinématographiques, ou de séries télévisées. En effet, distribuer et communiquer efficacement sur une œuvre coûte de l’argent, demande des compétences, et cela justifie un prix. Il est possible d’ajuster le temps de diffusion d’une œuvre et de modifier plus rapidement son prix dans le temps pour mieux satisfaire le client, mais il ne faut pas détruire ces métiers. C’est pourquoi il est apparu nécessaire aux distributeurs de prévenir le législateur et de lui demander d’intéragir. C’est ainsi que ce sont fait les lois DADVSI et HADOPI.

S’il ne lui paraît pas plaisant d’être surveillé par Hadopi, Nicolas ne comprend pas la position des pirates, et du parti pirate. Pour lui, c’est quelque chose d’illégal, et cela l’est car il est nécessaire de bien rémunérer les artistes, les distributeurs, et les risques qu’ils prennent ; cela ne peut se faire qu’avec une subvention de l’état ou une licence globale, si le piratage n’est pas éliminé.

Une question subsiste : La loi Hadopi semble ainsi être une bonne chose, mais sera-t-elle appliquée ?