Historique

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1810 : la science du cerveau commence à prendre une importance particulière lorsqu'un article est ajouté un Code pénal Recueil organisé de textes juridiques dans le champ du droit pénal : « Il n'y a ni crime ni délit lorsque le prévenu est en état de démence ».


1820 : ouvrage de Franz Joseph Gall sur la phrénologieThéorie selon laquelle les bosses du crâne d’un être humain reflètent son caractère.


1861 : Paul Broca désigne le cortexCouche superficielle ou périphérique d’un tissu organique préfontal gauche comme lieu du langage et permet donc d'orienter les analyses.


1873 : mise au point de la coloration de Golgi permettant d'observer les neurones.


1905 : circulaire Chaumié (du garde des Sceaux aux procureurs généraux) qui invite les experts psychiatriques à définir la notion de « demi-fou », ce qui correspond au principe d'une responsabilité atténuée.


1924 : Hans Berger réalise le premier électroencéphalogrammeMesure directe de l’activité électrique du cerveau pour en obtenir des images à bonne résolution temporelle de l'homme


1938 : Isidor Isaac Rabi découvre le principe de la RMNFaculté d’absorber ou de libérer de l’énergie à une fréquence caractéristique , propre à certains atomes placés dans un champ magnétique.


1950 : étude des effets de la guerre du Vietnam sur les vétérans à la fois anatomiques et psychiatriques. Avancée dans la matière.


1966 : Stephen Kuffler fonde le département de neurobiologie à Harvard.


1968 : première société des neurosciencesEtude scientifique du système nerveux, du point de vu structurel ou fonctionnel aux Etats-Unis.


1973 : premier IRMDétection des zones cérébrales en activité grâce à l’aimantation de l’hémoglobine du sang qui afflue vers ces régions.


1988 : première société des neurosciences en France (20 ans après !).


1994 : nouveau code pénal comprenant l'article 122.1 qui précise le principe de « responsabilité atténuée ».


1er mai 2005 : la Supreme Court abolit la peine de mort pour les mineurs de moins de 18 ans car des études avaient montré que leur cerveau continuait à évoluer.


mars 2008 : l’OPECST (Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques) organise une audition parlementaire sur l’« exploration du cerveau, neurosciences : avancées scientifiques et enjeux éthiques ».


24 mai 2011 : la loi sur la bioéthiqueEncadre toutes les activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain est relue par l'Assemblée nationale. Ajout de l'article 24bis : « les techniques d'imagerie cérébrale ne peuvent être employées qu'à des fins médicales ou de recherche scientifique, ou dans le cadre d'expertises judiciaires » ce qui allait à l'encontre des précautions de l'OPECST.


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