FIDA

La spéculation sur les produits agricoles

La spéculation sur les produits agricoles

Ses missions Le FIDA finance, essentiellement par prêt, des projets de lutte contre la pauvreté en milieu rural, dans près d’une centaine de pays. Son public cible : les populations les plus pauvres en milieu rural. De ce fait, le FIDA est présent sur des projets localisés souvent dans des régions difficiles d’accès. Une démarche partenariale Parmi les institutions financières internationales, le FIDA présente la particularité de réunir les Etats contributeurs et les Etats bénéficiaires, avec cette originalité que les Etats bénéficiaires peuvent aussi être contributeurs. Ainsi, au sein du FIDA, les Etats sont répartis en trois listes : → La liste A : regroupe les Etats donateurs, membres de l’OCDE. Lors de la cinquième reconstitution, le volume de leurs contributions s’est élevé à 77% du total de la reconstitution. Elle dispose de 8 sièges de membres titulaires et 8 sièges de membres suppléants au conseil d’administration ; → La liste B regroupe les Etats de l’OPEP. Ils sont contributeurs, mais certains d’entre eux sont aussi bénéficiaires. Si jusqu’à 1987 (seconde reconstitution) leurs contributions ont représenté environ 34% des ressources du FIDA, à partir de la 3ème reconstitution, leur niveau de contribution n’a cessé de diminuer pour atteindre 10% lors de la cinquième reconstitution (2001/2003). Elle dispose de 4 sièges de membres titulaires et 4 sièges de membres suppléants au conseil d’administration ; → Le liste C regroupe les Etats bénéficiaires, mais certains d’entre eux sont aussi des contributeurs, de niveau non négligeable (Inde, Brésil, Chine …). Elle dispose de 5 sièges de membres titulaires et 5 sièges de membres suppléants au conseil d’administration. Ses ressources Le FIDA, jusqu’à peu, pouvait compter sur trois types de ressources : → Les contributions de ses membres, qui continuent d’être la ressource principale ; → Les remboursements des prêts-projets, dont le taux de remboursement est exemplaire puisqu’il est de 95% ; → Le produit de ses placements qui perd de son importance, sa politique de placements étant en cours de réforme afin de l’orienter vers des principes de prudence et de sécurité, compte tenu de l’actuelle volatilité des marchés financiers. Son volume annuel de projets Le FIDA finance annuellement des projets pour environ 420M$, essentiellement sous forme de prêts. Il souhaite, durant la période couverte par la 6ème reconstitution (2004/2006), faire passer son volume annuel de projets à 500M$. Environ 70% des prêts qu’il concède le sont dans des conditions concessionnelles. Son volume de dons est actuellement d’environ 7%.