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L'e-cigarette au coeur de la controverse
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Public Health England : C’est une agence nationale reliée au département de la santé du Royaume-Uni. Cet organisme a publié en 2015 un rapport sur les cigarettes électroniques et en a conclu qu’elles sont 95% moins nocives que les cigarettes classiques et qu’elles aident la plupart des fumeurs à sortir du tabac.
INPES : Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé. C’est un établissement public français placé sous la tutelle du ministère de la santé. Il a lancé début 2014 la première enquête sur la cigarette électronique à grande échelle sur la provenance des vapoteurs ainsi que sur la vision qu’ils ont de la e-cigarette. L’INPES conclut que la grande majorité des vapoteurs sont des ex-fumeurs et qu’ils sont plus motivés pour arrêter la cigarette que des fumeurs classiques.
Irfan Rahman : Exemple de professionnel de santé (ici un toxicologue de l’Université de Rochester à New York) qui mène et publie des études montrant des effets néfastes de la cigarette électronique sur la santé, en particulier chez les jeunes.
HCSP : Haut Conseil de la Santé Publique. C’est une institution de santé publique française qui a sorti un premier avis sur la cigarette électronique en avril 2014 sans trop s’avancer sur ses effets. Cependant, ils admettent que cela peut être une entrée pour les plus jeunes. D’autre part, l’e-cigarette pourrait selon eux être perçue comme une aide à l’arrêt du tabac, tout en demandant des études poussées pour en déterminer la nocivité ainsi qu’une normalisation.
OMS : L’Organisation Mondiale de la Santé avait publié un rapport en 2014 conseillant à ses 180 pays signataires d’interdire ou tout au moins de fortement règlementer la vente et l’utilisation de cigarette électronique en raison de sa dangerosité.
Philip Morris : veut lancer des dispositifs électroniques qui chauffent puis vaporisent des sticks de tabac, lesquels dégagent alors une discrète vapeur. Pas de combustion, donc pas de fumée, ni de cendres, ni de particules solides à inhaler. Philip Morris lance son dispositif dans vingt pays en cette fin d’année. Pour la France, il faudra attendre fin 2017.
British American Tobacco : a obtenu l’agrément des autorités sanitaires (Public Health England) pour un « système électronique de délivrance de nicotine » inspiré de la cigarette électronique. Ce sera le premier outil de sevrage de ce genre remboursé au monde.
Hon Lik : Pharmacien chinois qui est le premier à avoir industrialisé la cigarette électronique grâce à son entreprise Dragonite. Il vend ses brevets à Imperial Tobacco en 2013.
Brice Lepoutre : Chef de file du mouvement pour la cigarette électronique en France avec l’AIDUCE (association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique). Il est régulièrement amené à discuter de la vape dans ses interventions médiatiques. Il défend farouchement le droit des vapoteurs en expliquant que ces derniers sont différents des fumeurs et les deux ne doivent pas être assimilés.
SOVAPE : Association pour protéger les utilisateurs des e-cigarettes et pour défendre leurs droits. Elle a pour objectif d’organiser un sommet de la Vape chaque année pour mieux faire connaître cette pratique et de permettre aux différentes personnes de pouvoir s’informer. Elle est constituée de professionnels de santé mais aussi de personnes ayant juste envi de promouvoir la e-cigarette. Cette association se rapproche beaucoup de l’AIDUCE.
Vincent Dans Les Vapes (VDLV) : Société française de production de liquide pour cigarette électronique dirigée par Vincent Cuisset , elle est l’un des acteurs majeurs dans le monde du vapotage. Fondée par un ingénieur de recherche en 2011 elle devient en 2017 le plus grand producteur de e-liquide en France. C’est aussi la première entreprise, dans ce milieu, à recevoir une certification AFNOR, qui garantit la qualité de ses produits et de ses liquides.
FIVAPE : La Fivape est une organisation professionnelle engagée en faveur du développement de la filière indépendante de l’e-cigarette, ainsi que dans l’amélioration constante des exigences de sécurité et de qualité des produits de la vape. Elle représente les intérêts des professionnels des produits de la vape et de la cigarette électronique, premièrement en France, puis à l’échelle de l’Union européenne et au plan international. La FIVAPE souhaite participer au développement maitrisé et régulé de la filière de la cigarette électronique et de la vape, en France et à l’international. Seuls les professionnels qui sont totalement indépendants du lobby pharmaceutique et tabacologique sont autorisés à intégrer cette fédération (d’après ses membres, cela lui donne un légitimité supplémentaire lors des discussions).
ANSES : Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et de l’Alimentation. Depuis l’ordonnance en 2016 faisant suite à la directive de la Commission européenne de 2014 plaçant l’e-cigarette comme un produit du tabac, l’Anses a été désignée par le ministère chargé de la santé pour prendre en charge la réception des déclarations et notifications, le stockage, le traitement, l’analyse des informations communiquées par les fabricants et importateurs et les vérifications des mesures d’émissions et des études transmises. Ce sera elle aussi (sous le contrôle de la Direction de la Santé Publique) qui devra trancher dans quelques années quant au futur statut de la cigarette électronique (grâce aux résultats des futurs études).
Jacques Le Houezec : Jacques Le Houezec est un travailleur indépendant, consultant en santé publique, spécialisé dans la dépendance tabagique.
Charly Pairaud : directeur adjoint de VDLV, société française de production de liquide pour cigarette électronique et vice-président de la FIVAPE, organisation professionnelle engagée en faveur du développement de la filière indépendante de l’e-cigarette.
Antoine Deutsch: A. Deutsch travaille au département de prévention de l’INCA. C’est une agence de santé et de recherche en cancérologie dont le rôle est de coordonner la politique nationale en termes de lutte contre le cancer. La question du tabac est donc essentielle pour eux. Ils ont été amenés à se poser des questions sur la cigarette électronique en 2008 en relayant l’avis de l’OMS puis en 2016 ils ont sorti un rapport afin d’encourager les tabacologues à proposer aux fumeurs de passer à la vape afin de réduire leur consommation.
Ivan Berlin : Chercheur en pharmacologie clinique, tabacologue et ancien président de la Société française de tabacologie, il pilote un programme de recherche sur l’e-cigarette. Cette étude vise à démontrer l’efficacité de sevrage de la cigarette électronique par rapport à un médicament connu : le Champix. Elle permettra aussi de vérifier les effets indésirables. Elle est annoncée pour septembre de cette année.
INCa : L’INCa est une agence de santé et de recherche en cancérologie dont le rôle est de coordonner la politique nationale en termes de lutte contre le cancer. La question du tabac est donc essentielle pour eux. Ils ont été amenés à se poser des questions sur la cigarette électronique en 2008 en relayant l’avis de l’OMS puis en 2016 ils ont sorti un rapport afin d’encourager les tabacologues à proposer aux fumeurs de passer à la vape afin de réduire leur consommation.
Marie Zins : Marie Zins s’occupe du développement scientifique de la cohorte Constances, une cohorte en population plurithémathique. Elle touche plusieurs milliers de personnes et permet d’avoir un échantillon de personnes très représentatif.
Yves Martinet : Chef du service de Pneumologie au CHU de Nancy, dont il supervise l’activité depuis plus de 10 ans, le Professeur Yves Martinet a été élu Président du Comité National Contre le Tabagisme en 2003.
Bertrand Dautzenberg : Médecin et professeur en pneumologie à la Pitié-Salpêtrière en tabacologie. Il est coordinateur du rapport pour l’OFT sur la cigarette électronique sorti en mai 2013. Puis, il préside la commission de normalisation sur les cigarettes électroniques. Il est l’un des principaux avocats du vapotage : « Fumer, c’est un peu comme prendre l’autoroute à contresens. Vapoter, c’est rouler à 140 km/h au lieu de 130 km/h. »