La filière offshore « fait partie du plan de relance économique durable envisagé par le Gouvernement, en proposant un « Wind Deal », dans la perspective plus large d’un « Green Deal » français et européen », qui « comptera à elle seule 4 usines d’éoliennes et de composants majeurs (Montoir-de-Bretagne, Saint-Nazaire, Cherbourg et le Havre) sur le territoire français », annonce France énergie éolienne. Pour le gouvernement, il est essentiel pour la transition énergétique et pour que les objectifs de neutralité carbone puissent être atteints que la France rattrape son retard sur le développement de l’énergie éolienne, notamment l’éolien en mer. Saisie par les autorités, en particulier dans la perspective d’améliorer l’acceptabilité des projets, la CNDP (Commission nationale du débat public) multiplie les concertations. La construction de ces infrastructures a été retardée ? Les nombreux recours déposés auprès des tribunaux par les associations anti-éolien y ont largement contribué, rapporte la presse. Danger que les oiseaux migrateurs percutent les pales, impact sur le paysage et donc le tourisme, risque de modification drastique des écosystèmes et des fonds marins et par là forte diminution des ressources, sont quelques-uns des risques et nuisances que dénoncent les associations et collectifs (écologistes, de riverains, de professionnels de la pêche…) opposés à la construction d’éoliennes offshore. Malgré la réalisation d’études scientifiques d’impacts commanditées par le gouvernement, les opposants persistent à souligner que l’environnement en mer reste mal connu et les impacts potentiels difficiles à estimer. De même, les résultats d’exploitation des infrastructures existantes sont contestés.