Promotion 2023
Les prises de position de collectifs d’experts et les tribunes rédigée des psychologues, psychanalystes, pédopsychiatre, ou encore anthropologues se sont succédés ces derniers mois dans de grands quotidiens comme Le Monde ou le Figaro. « L’éducation positive », dite aussi « parentalité positive » ou « éducation bienveillante », est source de troubles du comportement chez l’enfant, écrivent les uns. La méthode du « Time Out », qui lui est opposée, relève plus du dressage que de l’éducation, rétorquent les autres. Retour à la psychologie « béhavioriste », dénoncent-ils, soulignant que la discipline est affaire d’apprentissage et non de punition, que l’éducation se pratique en guidant et non en contrôlant l’enfant, et alertant sur l’impact neurologique des « violences éducatives ordinaires » infligées à l’enfant. Interprétation infondée des théories pionnières de « éducation positive », maniement grossier des concepts, voici le procès fait à ceux qui préconisent aujourd’hui les méthodes éducatives dites positives ou bienveillantes. En induisant un manque de limites éducatives, ces méthodes sont à la fois une source de souffrance pour l’enfant et les parents, affirment les détracteurs, ajoutant qu’elles font courir le risque de diagnostics et de erronés (notamment de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et partant, de solutions thérapeutiques inadaptées. Les ouvrages et les formations / coaching s’adressant aux parents sont mises en cause de part et d’autre.