Les groupements contre l'EPR sont de deux natures :
des organisations militantes
des organisations de réflexion sur la question du nucléaire
Ils sont en général contre toute forme de nucléaire. Et l'EPR constitue une reprise du programme nucléaire qui signifierait l'engagement de la France sur la voie du nucléaire pour les années futures et sur un long terme (car on rappelle que le programme EPR serait constitué d'un démonstrateur technologique suivi de la construction des autres centrales de troisième génération sur un échéancier d'une cinquantaine d'années).
Ces groupements sont constitués d'un réseau important dont la plupart des membres sont des particuliers, et seules les grosses organisations écologistes sont bien visibles. L'origine des membres est variée, allant des opposants convaincus aux personnes habitant proche de sites nucléaires. Ils sont en général bien renseignés sur le sujet de l'EPR (cf. synthèse de l'investigation), bien renseignés sur les actualités du nucléaire, et suivent avec intérêt l'évolution de la controverse.
Malgré la mise au secret des informations concernant le nucléaire, on peut constater qu'ils ont accès à des informations confidentielles.
Parmi les organisations militantes on recense notamment : Greenpeace (www.Greenpeace.com), le réseau Sortir Du Nucléaire (www.sortirdunucleaire.org), des organisations étrangères comme Wise (www.antenna.nl/wise), des partis politiques comme Les Verts.
Les organisations de réflexions sont moins nombreuses, mais on peut citer en particulier l'association Global Chance ainsi que l'ADEME (www.ademe.fr) qui réfléchit plus généralement sur la politique énergétique de la France.
Il est à noter qu'un certain nombre des ces organisations prennent position sur des sujets plus généraux que le nucléaire, puisque l'on recense un grand nombre d'organisations écologiques, ou même politiques. C'est le cas notamment de l'organisation Greenpeace, ou encore de la LCR (ligue communiste révolutionnaire).