L’équilibre offre/demande interagit avec le prix
Selon la logique économique classique, il y a interaction entre la demande et le prix.
Pour une entreprise, la quantité de produit qu’elle est prête à produire augmente avec le prix auquel elle va le vendre.
Pour des acheteurs, plus le prix est élevé, moins il y aura d’acheteurs prêts à l’acquérir.
Le prix et les quantités échangées sont ensuite définis par l’intersection des deux courbes.
La fonction de demande est ainsi une fonction décroissante du prix. Plus le pétrole est cher, moins il sera demandé (en quantité). Par contre, plus le pétrole est cher, plus le volume de pétrole offert va augmenter : il y a entrée sur le marché de pétroles qui n’étaient pas rentables à un prix inférieur.
Ce modèle est très schématique mais permet de comprendre le marché en général. Mais il est bien évident que la réalité est bien plus complexe :
- La pente des courbes peut ainsi beaucoup jouer sur le comportement du marché face aux chocs. Par exemple, si les pays producteurs n’ont pas de marge de manœuvres importante et que l’on considère qu’il reste très peu de pétrole mobilisable en cas de hausse du prix, la courbe d’offre devient presque verticale. Alors pour une même augmentation de la demande (déplacement de la courbe de demande vers la droite), l’augmentation de la quantité de pétrole est plus faible, par contre, le prix augmente plus fortement.
- La courbe de demande peut aussi changer d’allure. Si les consommateurs veulent une quantité donnée de pétrole (très importante) et ce à n’importe quel prix, la courbe de demande peut être une courbe horizontale et elle coupe la courbe d’offre à un prix très élevé.
Le prix du baril a donc une influence sur l’offre de pétrole. Cela augmente la quantité de pétrole financièrement exploitable.
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