Les institutions

L’Etat est garant du bien-être collectif. Il doit ainsi, entre autre, veiller à la santé publique. Cela le conduit donc naturellement à jouer le rôle d’un acteur à part entière dans la controverse sur le lait. Il a pendant longtemps encouragé la consommation de produits laitiers, comme en témoignent les mesures prises par Pierre Mendès-France en 1954 et en 1956. La première incitait les écoliers à consommer quotidiennement du lait quand la deuxième visait à donner le statut de « boissons pilotes » à certaines boissons telles que le lait pour qu’elles soient vendues à bas prix dans les cafés.

Il n’est aujourd’hui pas encore entré dans le débat sur un éventuel caractère nocif de la consommation du lait. En effet, son action se concentre davantage sur la rigueur quant aux conditions d’hygiène qui encadrent la filière laitière.

L’Etat joue également un rôle indirect dans la controverse en subventionnant les activités de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), créé en 1964, dont certains travaux portent sur la nutrition et même plus précisément sur la controverse qui nous intéresse.

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