Naturopathes et scientifiques

Les interactions entre naturopathes et scientifiques sont très importantes par le fait que les naturopathes, du moins les naturopathes « sérieux » (on entend par là ceux qui publient des ouvrages ou qui tirent leurs arguments d’articles scientifiques), sont à la base des scientifiques. La naturopathe n’est pas un loisir, mais bien un métier, et leur but n’est pas de dénoncer les industriels du lait pour le plaisir. Ils ont donc besoin d’un fond scientifique pour avancer leurs arguments, sachant qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur, au vu de la puissance des lobbies du lait.
De plus, une grande partie des scientifiques vont dans le sens des naturopathes. Même si la grande majorité se refuse à dire que le lait est un mauvais aliment, elle s’accorde à dire que la trop grande consommation en général, et donc la trop grande consommation de lait, est nocive. Les scientifiques sont donc une mine d’or d’arguments pour les naturopathes. Cependant, certains naturopathes ont tendance à utiliser trop rapidement les conclusions des scientifiques, et leur faire dire ce qu’ils veulent.
Ne pouvant se permettre de faire des publicités contre le lait, les naturopathes se doivent donc de sensibiliser en premier lieu les scientifiques. D’ailleurs, de plus en plus de médecins prennent part activement à la controverse en leur faveur, incitant leurs patients à modérer leur consommation de lait.
Enfin, les naturopathes se posent en partenaires des chercheurs, car ils commencent à pouvoir s’affirmer comme un outil de communication précieux du monde des chercheurs vers le public. Ils commencent à pouvoir véhiculer leurs idées.