La science au début de la controverse
C’est vers 1970 que se produit le changement de tendance et que sont publiés les premiers articles médiatisés qui mettent en garde les consommateurs contre la consommation excessive de produits laitiers. Le sujet n’est pas très complexe : il s’agit d’études de la difficulté de digérer le lait, et particulièrement d’assimiler le lactose. Il provoquerait, à des quantités importantes, des maux d’estomac, des vomissements et autres diarrhées.
S’ensuivent plusieurs études concernant les allergies au lait, qui devaient alors se répandre, et l’on commence à entrevoir des liens entre le cancer des ovaires ou de la prostate et la consommation de produits laitiers.
Concernant les allergies et les intolérances au lactose, les avancées apportées par la science ont été minimes, si ce n’est pour mettre des mots sur ce qui était perçu de manière très claire par les consommateurs.
C’est en faisant un lien avec des apparitions de cancers que le monde scientifique s’est montré courageux et a véritablement fait débuter la controverse. Ce sont bien des études d’universitaires, de scientifiques désintéressés, qui ont fait naître la controverse, avant même que les naturopathes et sophrologues ne commencent à remettre en question les qualités d’un produit naturel (et donc par nature sain).
Sources
Cette étude est une des premières à récuser la consommation excessive de lait de vache.
Intolérance aux protéines du lait de vache chez le nourrisson.
PAULHAC François.
Thèse de médecine
1973