Le lait est-il facilement digérable ?

Les opposants au lait, accusent ce dernier d’être très mal digéré par l’adulte. Car, à cet âge, nous avons perdu la quasi-totalité des lactases, enzymes indispensables à la digestion du lait. Cette enzyme est présente chez le bébé qui tête sa mère.
Si malgré cela, l'adulte consomme des produits laitiers, il va non seulement ne pas digérer cet aliment, mais créer un état de suractivation d'acide lactique qui en trop grand quantité dans l'organisme, deviendra toxique, avec pour résultat final la création de kystes et de tumeurs.
Le Docteur Comet quant-à-lui rend le lait de vache responsable de troubles hormonaux par la présence quasi permanente de protéines lactées dans la région hypophysaire provoquant des freins hormonaux responsables de troubles des règles, de stérilité, de prise de poids, de mastoses et de kystes bénins de la glande mammaire. Par son acide butyrique corrosif pour l'être humain, mais physiologique pour le veau, il constate la présence de toxines agissant sur le foie qui sont responsables de nombreuses crises de foie, de colites, d'infections, de maux de tête, de rhumatismes.
Dans le «Droit à la Santé», il signale également : «l'acide butyrique contenu dans le lait, le beurre et le fromage attaque la paroi intestinale, permettant un passage dans le sang des résidus contenus dans les excréments qui pourront être digérés. Cela équivaut à une surdigestion des excréments, phénomène normal chez le veau sous la mère qui grossit ainsi de 1 kg par jour pendant 6 mois, mais qui au-delà de cet âge, ne se nourrira que de végétaux.»
Un autre acteur, le naturophate, François DANAIN soulève un autre problème qui est que la consommation excessive de produits laitiers, peut déséquilibrer la flore intestinale, et ainsi nuire à la digestion. En effet, il explique que notre flore intestinale est constituée de nombreuses souches de bacilles qui facilitent la digestion de molécules alimentaires complexes. C'est un équilibre lent et long à obtenir en fonction de notre alimentation. Parmi ces bacilles, il y a en effet, des bacilles lactiques, mais en degré moindre selon les individus (certains l'estiment à 30%).
Donc si on consomme un nombre important de bacilles lactiques présentes dans les yaourts, on déséquilibre cette flore en déversant sans cesse le même type de bacille. La digestion est plus difficile pour certains aliments et on acidifie exagérément notre organisme. Pour mémoire, l'acidification du terrain correspond à un métabolisme intense (acide lactique des muscles lors de l'effort, acides de détoxification divers, cellules cancéreuses en multiplication anarchique....).

En fait le principal problème, de digestion du lait provient plutôt d’une intolérance au lactose due à la présence insuffisante de lactase, une enzyme particulière dans le système digestif. En effet, chez certaines personnes, la quantité de lactase, enzyme chargée de la digestion du sucre du lait (le lactose) dans l’intestin, est trop faible : on parle d’"hypolactasie". Les personnes intolérantes au lactose peuvent ressentir quelques troubles digestifs après avoir bu trop de lait. Le seuil d’intolérance est très variable d’une personne à l’autre. L’une peut se sentir un peu indisposée à partir d’un litre de lait, alors qu’une autre va souffrir de diarrhées après quelques gorgées.
De plus le docteur Neil Barnard (médecin à Washington) souligne qu’en fait, les trois quarts de l'humanité sont intolérant au lactose: la presque totalité des Asiatiques, des Noirs, des Amérindiens et des Hispaniques n'ont pas l'enzyme nécessaire pour digérer le lactose. 15 % des personnes de race blanche le sont également. Un pourcentage souvent sous-estimé par les médecins.
Sur ce point, les professionnelles du lait, mettent bien en avant le fait qu’on n’est pas allergique aux protéines du lait, et que c’est même rarissime de l’être. Et que c’est à cause du lactose, que certaines personnes digèrent mal le lait. Mais pour eux, ne plus consommer de lait et de produits laitiers suite à cette confusion entre l’allergie et l’intolérance expose à des carences dangereuses, alors que les symptômes gênants de cette "hypolactasie" bénigne peuvent facilement être maîtrisés.

Liens

http://francois.danain.free.fr/index.php?2007/06/14/13-lait-de-vache-vous-n-etes-pas-un-veau