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Evaluation du risque par les scientifiques (2/3)

2. Arrivée des premiers ingénieurs de l'équipe ITER


Les premiers ingénieurs de l’équipe internationale ITER arrivent, chargés d’études d’ingénierie et de revue de projet .

1) Méthode de containement dans les études d’ingénierie

   Les études d’ingénierie concernant la réalisation pratique des études techniques est résumée dans un dossier du CEA Cadarache, les fiches technologiques ITER, dont les extraits concernant le confinement et la protection au bombardement neutronique sont sur cette page.

    Le problème de la résistance au bombardement par neutrons rapides est donc présent à deux niveaux au moins : un blindage neutronique interne (avant le circuit de circulation de lithium), et un blindage de couverture.

    Toutefois, les travaux sur site sont encore inexistants : ceci paraitrait étonnant dans le cadre d’un projet industriel dont la construction a été approuvée par l’ASN. Mais rappelons-le, ITER n’est pas un projet industriel mais un projet de recherche. Son fonctionnement commence sans tritium, le bombardement neutronique est donc un problème qui se posera de façon sûre, mais après d’autres questions techniques (atteindre la bonne vitesse et la bonne température pour le plasma, notamment) qui ne peuvent, eux, s’étudier qu’avec du deutérium.


2) Démantèlemet de la structure activée, gestion des déchets radioactifs issus de l’action des neutrons


    Le retraitement des déchets radioactifs issus de l'action des neutrons sur les matériaux du tokamak est dores et déjà un sujet étudié : il s’agit des déchets issus de la structure de containement irradiée, et activée. Tout comme celui du matériau résistant aux neutrons rapides,
ce problème ne se pose pas encore en pratique. Toutefois, celui-ci est plus à même de choquer l’opinion, très sensible au sujet des déchets depuis l’entrée de la fission nucléaire dans les grands débats de société.

Voci un extrait du commentaire du CEA lors du débat publique :

« Les déchets issus du démantèlement d'ITER seront, quant à eux, des éléments de structure activée. Ils seront à 90 % très faiblement à faiblement radioactifs, et à 10 % moyennement radioactifs. Elle a précisé que les déchets seront pris en charge par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) pour le traitement (85 à 90 %) et le stockage (entre 10 et 15%). »

Figure 2 : rappel technique sur les différentes activités radioactives et le cas ITER

Figure 3 : Petite explication de la gestion des déchets radioactifs en France

Figure 4: Place des déchets tritiés dans la classification des déchets radioactifs (Vie courte - Moyenne activité)




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