Principe de la fusion nucléaire (2/2)
3. Aujourd'hui
Actuellement, la fusion à confinement magnétique constitue l’essentiel des recherches publiques en matière de fusion. Elle semble représenter en effet la meilleure chance de voir émerger à plus ou moins long terme des réacteurs à usage industriel. La technologie mise en œuvre dans le projet international ITER est à confinement magnétique et vise à confirmer la faisabilité scientifique et technologique de la production d’énergie par un procédé de fusion.
En conséquence, le champ d’investigation de cette controverse part donc de la fusion dans sa généralité jusqu’à sa mise en œuvre pratique dans le cadre de la fusion par confinement inertiel. Ce sont les risques liés à l’exploitation d’un réacteur industriel futur, leur évaluation ainsi que leur acceptabilité qui font l’objet de la controverse étudié ici.
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4. Les risques
liés à la fusion : les acteurs principaux de notre controverse
L’analyse des lieux et points de tension entre les différents acteurs sociaux de cette controverse fait ressortir deux risques qui vont s’ériger comme acteurs principaux de notre controverse : la nocivité et dangerosité des réactifs ainsi que l’activation (se dit d’un matériau qui devient radioactif suite à un bombardement neutronique) des matériaux de couverture du réacteur proprement dit.
Ces deux risques font l’objet d’interrogations, de débats, d’affirmations de la part des différents protagonistes. Mais c’est aussi et surtout dans leur évaluation et leur acceptabilité vis-à-vis de critères propres aux acteurs sociaux que ceci s’opposent et se distinguent. Ces échanges restent soumis aux aléas que vivent les deux acteurs principaux : ils ont été par exemple exacerbés par la mise en route du projet ITER. Voyons donc comment s’est construite cette controverse et qu’elle en est sa dynamique.