Controverse | Projet de construction de l'OL Land à Lyon
Projet de construction de l'OL Land à Lyon

Résumé de l'article

Un agriculteur qui possède 5% des terres convoitées par l'OL refuse de vendre ses terres au club...


Un agriculteur résiste à Aulas et Collomb...

Parmi tous les obstacles constitués par les riverains de Décines, Jacques Amoudjayan n'est pas à négliger. Cet agriculteur possède 5% des terrains sur lequel OL Land devrait être implanté, et refuse de les céder. Nous avons récupéré une interview publiée dans LyonMag le 12 décembre 2008 :

LM : Pourquoi vous refusez toujours de vendre vos terrains ?
JA : Mais je n'ai jamais refusé de vendre ! Le problème, c'est que le Grand Lyon puis l'Olympique lyonnais voulaient acheter mes terres pour un prix dérisoire. Comme ce sont des terrains agricoles, ils me proposaient autour de 14 euros le m2. Mais je ne suis pas idiot. Je sais que ces terrains vont devenir constructibles pour permettre la construction d'OL Land. Donc j'attends pour vendre la révision du PLU de Décines qui rendra mes terres constructibles. Et d'ici là, ça ne sert à rien qu'ils m'envoient d'autres émissaires, ils prendront la porte direct !

Mais tous les autres propriétaires ont accepté de céder leurs terrains !
C'est leur problème s'ils se sont tous fait avoir ! Pourtant je les avais prévenus du projet de Monsieur Aulas, mais ils n'ont pas voulu me croire. En tout cas, moi, je ne suis pas fou. Je ne vendrai pas tant que mes terrains ne seront pas constructibles.

Mais vous risquez de vous faire exproprier !
J'ai lu qu'Etienne Tête, qui a décortiqué le rapport Seguin, avait déclaré que j'étais devenu l'homme le plus puissant du projet. Car il parait que ce rapport confirme qu'il ne peut pas y avoir de procédure d'expropriation pour un projet d'initiative privée. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas me forcer à vendre. Bref, je fais la pluie et le beau temps !

Combien vous voulez vendre ?
Aucune idée. Je vais faire expertiser le terrain, en tenant compte bien sûr du projet qu'ils veulent faire dessus. Et j'en voudrai le prix qu'on me conseillera : 200, 300, 500 euros le m2... On verra.

Finalement, vous êtes le plus fervent partisan du stade aujourd'hui !
Non, car ils m'ont pris pour un âne, en me disant devant tout le monde en réunion publique qu'ils avaient trouvé un moyen de me foutre dehors. Donc je ne leur ferai aucun cadeau. Si mon prix leur va, tant mieux. Sinon, leur stade ils le feront ailleurs.

Le point de vue de Franck Buronfosse :

Un agriculteur résiste au projet