Les espèces animales misent en jeu dans les tests cliniques ne sont pas choisis de façon aléatoires. A l’inverse, les chercheurs privilégient le plus souvent les rongeurs pour effectuer leurs expériences. Les raisons sont multiples : similitude entre l’organisme humains et celui de l’animal, sensibilité de la population vis-à-vis de certaines espèces (chats, chiens..), différences de coûts entre les différents animaux.
Legislations
Directive du 24 novembre 1986
D’une part, elle interdit les expériences utilisant des animaux considérés comme appartenant à des espèces menacées, en se référant notamment à la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, sauf si de telles expériences ont pour objet « la recherche en vue de la conservation des espèces visées » ou « un objectif biomédical essentiel, lorsque l’espèce visée se révèle exceptionnellement être la seule pouvant convenir à cet objectif ».
D’autre part, les animaux « capturés dans la nature » ne peuvent être utilisés que si des expériences sur d’autres animaux ne suffisent pas aux fins de l’expérience.
Par ailleurs, sauf dispense générale ou spéciale, les animaux qui appartiennent aux espèces énumérées à l’annexe I (souris, rat, cobaye, hamster doré, lapin, primate non humain, chien, chat et caille) doivent être des animaux d’élevage.
Enfin, sauf dispense générale ou spéciale, les animaux errants des espèces domestiques ne doivent pas être utilisés dans les expériences, les chiens et les chats errants ne pouvant quant à eux faire l’objet d’une dispense générale
Statistiques
Les grands singes ne sont plus utilisés en Europe depuis une dizaine d’années. Pour les autres primates non humains, dont 10 000 sont utilisés dans l’Union européenne, contre 50 000 aux Etats-Unis, un double régime est défini. Les débats en cours portent à la fois sur l’intérêt d’une prescription au regard de l’objectif de bien-être des animaux concernés et sur les incidences pratiques, économiques et scientifiques.
Sur le plan pratique, la question des conditions de constitution de colonies de primates reste posée, les stocks se trouvant en dehors de l’Union européenne, presque entièrement en Asie et, actuellement l’Union européenne n’assure que 5% de son approvisionnement. Sur le plan économique, l’utilisation des primates est très onéreuse, ce qui peut mettre en danger l’industrie pharmaceutique. Un macaque produit par le CFM britannique (Centre for Macaques) coûte plus de 20 000£ par an. Sur le plan scientifique, plusieurs inquiétudes ont été exprimées, notamment au Royaume-Uni où le MRC n’utilise pourtant que des macaques rhésus élevés sur le territoire national.
Les grands singes ne sont plus utilisés en Europe depuis une dizaine d’années. Pour les autres primates non humains, dont 10 000 sont utilisés dans l’Union européenne, contre 50 000 aux Etats-Unis, un double régime est défini. Les débats en cours portent à la fois sur l’intérêt d’une prescription au regard de l’objectif de bien-être des animaux concernés et sur les incidences pratiques, économiques et scientifiques. Sur le plan pratique, la question des conditions de constitution de colonies de primates reste posée, les stocks se trouvant en dehors de l’Union européenne, presque entièrement en Asie et, actuellement l’Union européenne n’assure que 5% de son approvisionnement. Sur le plan économique, l’utilisation des primates est très onéreuse, ce qui peut mettre en danger l’industrie pharmaceutique. Un macaque produit par le CFM britannique (Centre for Macaques) coûte plus de 20 000£ par an. Sur le plan scientifique, plusieurs inquiétudes ont été exprimées, notamment au Royaume-Uni où le MRC n’utilise pourtant que des macaques rhésus élevés sur le territoire national. Ainsi, les rongeurs constituent la majeure partie des animaux utilisés, parce que c’est l’espèce qui se rapproche le plus de l’homme tout en ayant un coût raisonnable. En effet utiliser un ras pour un test est vingt fois moins coûteux que l’utilisation d’un chimpanzé. Enfin, l’impact sur la population est l’une des causes principales pour laquelle les animaux domestiqués ne sont pas utilisés dans le cadre de l’expérimentation animale. De fait, les associations qui luttent pour la protection des animaux utilisent le plus souvent des images de chiens ou de singes plutôt que celles d’un ras ou d’une verre de terre.