La menace en chiffres
95% des entreprises ne bloquent pas l’accès aux réseaux sociaux dans leur politique de défense contre le spam.
Les PDG sont satisfaits des systèmes de défense existants ou ils ne sont pas informés des conséquences dramatiques que peut avoir une attaque de ce type sur leur image et donc sur leurs résultats financiers.
32% des employés ne veulent pas travailler dans une entreprise qui bloque l’accès aux réseaux sociaux. Cette information est assez surprenante car on imagine mal comment les employés peuvent travailler et être en même temps sur les réseaux sociaux.
En 2009, 10% des messages de Tweeter étaient des spams contre seulement 1% aujourd’hui. L’évolution du spam vers le spam social a bien été prise en compte par certains groupes qui ont su réagir à temps afin de limiter au maximum la menace.
Si on considère le système d’exploitation de nos ordinateurs, on remarque qu’il y a eu une augmentation du nombre de faiblesse décelée au sein de ces derniers. En effet, elles sont passées de 115 en 209 à 163 en 2010.
La menace provient non seulement des réseaux sociaux mais également de la protection intrinsèque de notre ordinateur. Les grands groupes tels que Microsoft, Apple ne peuvent se contenter d’ignorer la menace en espérant que les choses s’améliorent naturellement par la protection, déjà importante, des réseaux sociaux.
L’étendue de la menace peut être représentée par une étude menée entre les mois de Mars et Juin 2010 sur Tweeter. En l’espace de ¾ mois, 135834 profils ont été analysés et 15932 ont été reportés comme spammeurs soit un peu plus de 10% des profils étudiés.
De nos jours, environ 200 milliards de spams seraient envoyés tous les jours, ce qui représente 85% des mails envoyés. La plupart sont envoyés par 200 « master spammeurs » à raison de 10 à 100 millions de spams envoyés par chaque master. Ils utilisent en moyenne entre 10000 et 15000 ordinateurs, logiciels et listes d’adresse e-mail, ce qui leur permet de gagner entre 1000 et 10000$ par semaine.
L’argent récolté par les spammeurs est sans compter tout l’argent perdu par énergie gaspillée.
Chiffrer le web
Les auteurs marquantsde la bibliographie
Le site scholarometer permet de quantifier l’impact qu’a un auteur sur le web. Il référence les articles publiés et pour chacun de ces articles donne le nombre de fois qu’ils sont cités sur le net. Ce nombre de citation rend compte de l’influence et de la renommé de ces articles. De plus, les auteurs avec qui le sujet a travaillé sont listés ce qui permet de connaître les différentes relations entre les acteurs de la controverse. Cependant le spam social étant un phénomène nouveau et peu rependu les données concernant les différents auteurs sont pauvres et ne permettent pas d’établir de liens significatifs entre ceux-ci, on peut cependant obtenir quelques informations à partir de ces analyses.
Steve Webb ayant écrit la thèse Automatic identification and removal of low quality online information est l’auteur le plus représenté sur le net avec en tout 254 arcticles publiés et 4062 citations. Sa thèse est néanmoins peu connue et n’est citée qu’une seule fois.
Ensuite vient Frank Veysset expert en sécurité et membre du Club de la Sécurité de l’Information Français ayant écrit l’article portrait robot de la cyber criminalité. Il est à l’origine de 8 articles cités 32 fois au total.
Enfin Candid Wüest l’auteur du rapport Symantec de 2010 et Azuama Kingsley connu pour l’article debating and combating malware ont été cités 18 fois pour le premier et 0 fois pour le deuxième.