La spéculation sur les produits agricoles
La spéculation sur les produits agricoles
GESTION DES RISQUES Gérer les risques de variation des prix agricoles (pour les producteurs et les acheteurs)
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« L’instabilité des cours des produits agricoles fait peser des risques importants sur la construction des marchés régionaux des pays en développement. Dans la région Afrique de l’Ouest, composée majoritairement de PMA dont l’économie repose largement sur le secteur agricole, l’instabilité des prix agricoles compromet les chances d’un développement durable des économies et d’une réduction de la pauvreté. Elle joue un rôle perturbateur par ses effets directs sur l’agriculture (revenus, investissements) et par ses effets indirects sur les variables macroéconomiques (recettes d’exportation, taux de change, taux d’investissement, etc.). »
Amprou Jacky et al., Introduction thématique : Réformes des finances publiques africaines et nouveaux dispositifs
de l'aide et d'allègement de la dette : risques et opportunités,
Afrique contemporaine, 2007/3 n° 223-224, p. 27-34. DOI : 10.3917/afco.223.0027 « Les conséquences que peut avoir l’instabilité des prix agricoles sur les producteurs et les consommateurs rendent donc nécessaire la mise en oeuvre de politique de gestion de chocs, de stabilisation et de compensation. Ces politiques sont d’autant plus nécessaires que dans de nombreux pays, le secteur agricole représente un secteur stratégique en termes de création de richesse, d’emploi, de sécurité alimentaire ou de préservation de l’environnement.»
Note introductive soumise par la Commission de la CEDEAO,
Séquence prospective : Les instruments de régulation des marchés pour faire face à l’instabilité,
Réunion de Paris, 9 décembre 2008
  • Acteur
    Acteur
    Acteur
    PAM
  • Projets
    Projets
    Projets
    APRM Prêts contracycliques
En raison de la rigidité entre l’offre et la demande, caractéristique des produits agricoles, l’instabilité des prix des produits agricoles est inévitable. Au vu des conséquences humaines que cette instabilité peut avoir dans les PMA, il est nécessaire pour ces pays de prendre des mesures pour gérer ce risque, ceci par des politiques agricoles de régulation des marchés par exemple Gérer le risque de non remboursement de la dette (pour les gouvernements)
« L’Ouganda, qui a figuré parmi les premiers pays à bénéficier des mesures d’allègement de la dette au titre de l’initiative PPTE en 2000, a des taux d’endettement élevés : le ratio de dette extérieure rapportée aux exportations, qui avait été fortement réduit à l’issue de la mise en oeuvre de l’initiative PPTE en 2000 (150 %), atteint 204 % en 2004 et 186 % en 2005 (les projections réalisées par le FMI à l’horizon 2007 sont stables). »
Emmanuel ROCHER
Direction des Relations internationales et européennes, Les risques de ré-endettement des pays en développement après les annulations de dettes,
Janvier 2007 « Les annulations de dette avaient comme objectif de contribuer à réduire la pauvreté, et, ultérieurement, de faciliter l’atteinte des OMD en dégageant un « espace fiscal » significatif donnant aux pays bénéficiaires des marges de manœuvre en matière de choix budgétaires. Ce degré potentiel de liberté a suscité diverses interrogations. La crainte a été en effet exprimée que, d’une part, les allégements de dette ne suscitent des réponses budgétaires négatives, notamment en termes de prélèvement public de la part des gouvernements
bénéficiaires et, d’autre part, les mêmes causes produisant les mêmes effets, qu’ils permettent un réendettement massif de la part des pays bénéficiaires, débouchant sur un nouveau cycle de crises de la dette.»
Amprou Jacky et al., Introduction thématique : Réformes des finances publiques africaines et nouveaux dispositifs de l'aide et d'allègement de la dette : risques et opportunités,
Afrique contemporaine, 2007/3 n° 223-224, p. 27-34. DOI : 10.3917/afco.223.0027
Les PMA font face au problème du surendettement : des banques ou des organismes internationaux comme le FMI leur prêtent de l’argent afin de financer des projets de développement du pays. Cependant, la fragilité économique de ces pays, et parfois la mauvaise gestion financière, conduit très souvent à l’impossibilité pour ces pays de rembourser cette dette, voire à devoir se réendetter pour payer les dettes déjà contractées. Des initiatives ont été mises en place pour alléger, voire annule, les dettes des pays pauvres. Ainsi, l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) ou encore l’IADM (Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale) ont été mis en place dans les années 90 pour alléger les dettes des pays pauvres. Cependant, l’annulation ou l’allègement des dettes ne règle pas le problème en profondeur : en effet, très vite, les pays dont la dette a été annulée se retrouvent dans la même situation de surrendettement. Ceci rend encore plus difficile les prêts, les prêteurs devenant méfiants et augmentant donc leurs taux. Or, l’endettement est nécessaire : il permet aux PMA de financer des projets de développement du pays, telle la modernisation de leur agriculture ou le soutien financier des petits producteurs. Cependant, ces projets doivent être rentables afin de permettre un effet de levier (le projet financé par le prêt doit permettre non seulement de rembourser les dettes et les intérêts, mais aussi de faire des bénéfices en plus, bénéfices qui serviront à financer d’autres projets de développement). Ainsi doivent être mis en place des systèmes de prêts spéciaux, prenant en compte le risque élevé de non remboursement, et permettant plus de flexibilité de remboursement.
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