La spéculation sur les produits agricoles
La spéculation sur les produits agricoles
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT DE SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES Rechercher des moyens de rendre les récoltes plus résistantes aux aléas climatiques…
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« Prenons la recherche sur le manioc. Ce tubercule représente plus d’un tiers des calories alimentaires dans des pays comme le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et le Congo Démocratique. A la fin des années 80, un insecte ravageur la cochenille du manioc détruisait les récoltes dans toute l’Afrique Sub-Saharienne. Le CGIAR a développé des méthodes de lutte biologique de ce ravageur, sauvant 20 millions de personnes de la faim pour un coût total de 20 millions de dollars.» Carlos Pérez del Castillo, La recherche agricole peut aider à nourrir le monde
21/12/2011
  • Acteurs
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    CGIAR GFAR FARA
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    Climate Change Harvest Plus Sub-Saharian Africa cp Water and Food
Afin d’améliorer la productivité de l’agriculture des PMA, il est nécessaire de rendre les récoltes moins sensibles aux aléas naturels (climat, maladies, insectes). Pour cela, la recherche doit s’axer sur le développement de nouvelles espèces plus résistantes à ces aléas (par modification génétique ou simplement par choix d’espèce préexistante plus résistantes), et par la recherche de substances (chimiques ou naturelles) permettant de lutter contre les maladies et les attaques d’insectes. Equiper les agriculteurs des moyens techniques nécessaires à la production (systèmes d’irrigation, machines agricoles…)
« En dépit de quelques points positifs, on ne peut dire que les performances de la productivité agricole dans les pays en développement aient été encourageantes. Il est clair que les systèmes technologiques agricoles de ces pays sont confrontés à un défi d'envergure, qui risque de s'amplifier encore dans l'avenir et qui est exacerbé par la tendance générale à la diminution du financement de la recherche agricole observée dans les pays en développement au cours des deux dernières décennies. Le total de l'aide internationale à l'agriculture est tombé de quelque 12 milliards à 10 milliards de dollars au cours des années 80, et la part de l'agriculture dans le total de l'aide au développement a également chuté. Cette tendance, qui s'est poursuivie dans les années 90, s'applique aussi au financement de la recherche agricole.»
Archive des documents de la FAO, Politiques de développement agricole: concepts et expériences. « Des chercheurs du CGIAR ont aussi développé et permis d’appliquer à grande échelle en Afrique des pratiques d’agroforesterie peu chères pour régénérer les sols appauvris tropicaux en terres productives. En utilisant les ressources locales comme les roches phosphatées et en associant des arbres fixateurs d’azote avec les cultures, cela permet d’améliorer la fertilité et le pouvoir de rétention en eau du sol, augmentant les rendements et les revenus des paysans de façon remarquable. Plus de 400,000 paysans ont déjà adopté cette technique innovante dans plus de 20 pays, multipliant par quatre leurs rendements. De l’amélioration des plantes aux méthodes d’irrigation ou de fertilisation, la recherche du CGIAR a un impact visible sur le terrain. Une évaluation de 2003 montrait que sans cette recherche les pays en voie de développement produiraient 7 à 8% moins..»
Carlos Pérez del Castillo, La recherche agricole peut aider à nourrir le monde
21/12/2011
Afin d’augmenter la productivité, il faut également fournir aux producteurs certains outils techniques, telles que des systèmes d’irrigation (d’autant plus nécessaire pour les PMA qui ont pour la plupart des climats arides ou tropicaux avec de longues périodes de sécheresse), des engrais, des machines pour retourner la terre (et ainsi la rendre plus fertile), pour récolter mécaniquement. Ces outils permettent d’optimiser les surfaces cultivées, grâce aux techniques utilisées dans les pays développés.
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