La fessée est, en fonction de la personne, une manière de punir l’enfant ou un acte de maltraitance. Bien entendu, les adeptes de la parentalité positive sont contre la fessée.
Le 22 mars 2016, le Parlement a voté un amendement qui interdit « tout recours aux violences corporelles ».
Cependant, de nombreuses professionnelles de l’enfance sont contre cette interdiction. Par exemple, Sylvia Simon, psychologue clinicienne est pour la fessée en tant que « geste symbolique ». Elle exprime cette opinion pour Enfant.com :
« A travers cette tape, le parent veut signifier un « Non » à l’enfant et lui met des limites dans une situation particulière de résistance à des interdits déjà formulés. C’est le NON définitif, en dernier recours, qui sera d’autant plus fort, s’il est exceptionnel et jamais un mode d’interdiction et de limites permanent. »
D’autres professionnels, tels qu’Edwige Antier soutiennent cette interdiction. La pédiatre souligne les répercussions psychologiques sur l’enfant. Celle-ci dit, dans un article d’Enfant.com : « Toutes les études montrent que les enfants qui reçoivent des fessées ou des claques sont plus sournois, agressifs et ont moins d’estime d’eux-mêmes. » La fessée n’est, selon elle, pas du tout un acte d’autorité. Elle exprime cette opinion dans le même article d’Enfant.com : « Lorsque vous levez la main sur votre enfant, vous avez déjà perdu votre autorité » [1]
[1] Stéphanie Letellier. « Pour ou contre la fessée : l’avis de 5 pros de l’enfance » Enfants.com. Disponible sur https://www.enfant.com/votreenfant-1-3ans/education/pour-ou-contre-la-fessee-l-avis-de-5-pros-de-l-enfance.html. [Consulté le 18 juin 2018].