LA CRÉATION DE LA GAM
La GAM, la Guilde des Artistes de la Musique, a été créée en 2013 au moment de la mission Lescure (mission sur « l’avenir de l’exception culturelle française dans le contexte du numérique » commanditée par le Ministère de la Culture). A l’époque, les artistes n’étaient pas assez consultés, seulement à travers les syndicats mais qui n’avaient qu’une vision patronale. Il y avait une nécessité de se fédérer pour que les artistes puissent s’informer entre eux. Les syndicats sont trop atomisés et ne communiquent pas assez entre eux. Les syndicats défendent l’artiste en tant que salarié. Il a trop de divisions face aux GAFA. En 2013, la musique n’est pas unifiée [59].
La GAM est créée avec la volonté de réunir les différents acteurs du monde de la musique derrière une seule et même voix. Son but est de faire valoir efficacement les intérêts des artistes de la musique auprès des pouvoirs publics nationaux et européens, des institutions culturelles et des organismes professionnels. La GAM travaille avec tout le monde : les producteurs, les sociétés d’auteurs, l’ADAMI, la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques), SPPF (Société des Producteurs de Phonogrammes en France) [59].
A l’époque de la création de la GAM, les pouvoirs publics voulaient connaître les opinions des artistes. La GAM est très vite consultée dès sa naissance. Peu de temps après vient la médiation Schwartz qui montre une volonté politique de créer la concertation [59].