Promotion 2017
Préconisée, à des fins différentes, par des acteurs du monde politique, économique ou de la recherche, la taxe sur les robots repose sur l’idée que l’on assiste actuellement à phénomène de destruction d’emplois associé à la robotisation, qui aboutira à une raréfaction de l’offre d’emplois. La proposition est contestée, notamment par les tenants de l’idée que taxer les robots aurait pour résultat d’accentuer le retard des entreprises françaises à s’en équiper, et par conséquent d’accroitre la perte de compétitivité et plus globalement d’obérer les performances économiques du pays. L’emploi n’est pas menacé, affirment-ils, il est historiquement prouvé que les mutations du travail induites par les révolutions technologiques sont créatrices de compétences nouvelles.