Les scientifiques face aux éthers de glycol


Etudes et recherches

Un lanceur d'alerte : André Cicollela

Description des groupes d'acteurs scientifiques



Etudes et recherches

Les scientifiques entrent dans la controverse suite aux alertes du milieu industriel relayées par les médecins du travail.
C'est en effet dans le domaine professionnel que l'on constate en premier lieu les effets neurologiques puis hématologiques et testiculaires des éthers de glycol.  Les études expérimentales menées par les scientifiques pour comprendre ces risques sont essentielles mais ne suffisent pas. Elles ne peuvent reproduire la complexité d'une situation industrielle qui pose le problème de l'interaction et de la co-exposition. Les études expérimentales doivent donc être complétées et confrontées à des études épidémiologiques et à des études de cas.

Les études sur les éthers de glycol ne se comptent somme toute pas en grand nombre. Elles sont publiées par des organismes nationaux de recherche soit de la propre initiative de ceux-ci soit à la demande des autorités exécutives du pays en vue d'avancer dans la réglementation grâce à de nouvelles données scientifiques.

Voici les études principales se rapportant aux éthers de glycol.

Un lanceur d'alerte : André Cicollela

En 1990, André Cicolella, chercheur à l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) initie une étude relative aux risques des éthers de glycol pour l'homme. Il est interdit de séjour au colloque qu'il organise sur le sujet, dessaisi du dossier, et licencié pour faute lourde par l'INRS. Mais il obtient réparation quelques années plus tard. En octobre 2000, la Cour de Cassation rend un appel confortant celui de la cour d'appel de Nancy. Elle reconnaît que l'employeur doit respecter l'indépendance des chercheurs et estime que le licenciement s'est déroulé dans des conditions brutales et vexatoires.

Parfois, ce sont donc les problèmes de fond soulevés par les scientifiques eux-mêmes qui gênent.