Le régulateur de vitesse

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Comme un coup de foudre dans un ciel d'azur : les concessionnaires Renault ne sont pas encore revenus de l'affaire de la VelSatis folle sur l'autoroute A 71. « Nous sommes tombés de haut ! commente Vincent Jeantet, responsable des ventes chez Renault, à Bourges. Il n'est pas question de mettre en cause la parole du chauffeur de la voiture même si le blocage du régulateur de vitesse paraît techniquement improbable. Mais Renault est à l'écoute de ses clients et la voiture fera l'objet d'une expertise par un cabinet extérieur à notre enseigne. Nous ne disons pas qu'il n'y a pas eu de problème, nous voulons savoir lequel ».

L'affaire appelle de nombreuses questions quant à l'origine de la voiture, l'accoutumance du conducteur mais, quoi qu'il en soit, l'épisode de la Vel Satis au moteur « bloqué » à 190 km/h figurera dans les annales de la maison pour la bonne raison que ce n'était jamais arrivé jusqu'alors. « Nous sommes surtout heureux qu'il n'y ait eu aucun accident corporel », souligne Vincent Jeantet.

Une centaine dans le Cher

A Bourges, la clientèle ne semble pas s'être émue outre mesure des « risques potentiels » liés à la conduite d'une VelSatis. « Malgré la médiatisation, nous n'avons reçu aucun appel de la part de nos clients ». Actuellement, une centaine de véhicules de ce type roulent dans le département du Cher.

Un des chauffeurs d'une VelSatis officielle d'une collectivité locale est plus que dubitatif sur la nature du dysfonctionnement : « Il y a quatre façons de couper le régulateur en cas de problème sans compter la position neutre (point mort) de la boîte séquentielle. »

Soucieuse de son image, la marque au losange suivra de près l'évolution de cet épisode, heureusement, inédit.

Date : 6 octobre 2004
Paru dans : La Nouvelle République du Centre Ouest
Acteur : Presse généraliste