
L’ASPO, ou “Association for the Study of Peak Oil and gas” (Association pour l’étude des pics de production de pétrole et de gaz naturel) a été fondée en l’an 2000 en Allemagne, à l’initiative de l’anglais Colin Campbell.
S’étant rapidement étendue à toute l’Europe, elle regroupe aujourd’hui exclusivement des scientifiques de renommée internationale, à la retraite pour la plupart, autour de la question de l’épuisement des ressources mondiales en hydrocarbures.
Faisant valoir l’indépendance économique, financière, juridique et politique de ses membres, ainsi que la qualité scientifique de ses prévisions et calculs, l’ASPO se pose en analyste rigoureux et objectif de la déplétion pétrolière en se donnant trois objectifs principaux :
« 1° Informer sur les ressources mondiales de pétrole et de gaz naturel et leurs incertitudes.
2° Expliquer la réalité du phénomène de déplétion.
3° Etudier la déplétion et ses conséquences en tenant compte de la demande en énergie ainsi
que des aspects technologiques, économiques, sociaux et politiques. »
Association sans grands moyens, elle a pourtant réussi à s’imposer comme l’un des acteurs majeurs de la controverse grâce à un puissant réseau de géologues et à un site Internet très actif.
Convaincus de la gravité et de l’imminence du pic de production pétrolière, ses membres sont les chefs de file de ceux qu’on appelle « les pessimistes », et tentent de tirer la sonnette d’alarme dans les médias et auprès des gouvernements.
Quelques membres de l’ASPO :
Collin Campbell, Jean Lahèrrere, Chris Skrebowski (lien vers les experts individuels)
Nous avons rencontre l’un d’eux : Jean Lahèrrere. Voir son interview.
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