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LES ECOLOGISTES

ecologistes

Alliance pour la planète

alliance 

           L'Alliance pour la planète est un regroupement d'ONG, associations et collectifs liés à l’écologie, ainsi que d'associations représentant la société civile (associations de consommateurs, d’agriculteurs, syndicats, etc). Sont exclus les organismes d’Etat, les entreprises et les partis politiques.

  • Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme
  • Greenpeace
  • Institut européen d’écologie
  • Les Amis de la Terre
  • Mouvement pour les droits et le respect des générations futures
  • Réseau Action Climat
  • WWF
  • Etc…

           Face à l’urgence écologique et à la crise environnementale, ces associations ont donc décidé de s’allier pour construire un véritable pouvoir et proposer une vision novatrice et des actions collectives et coordonnées.

Fonctionnement :

L’organisation de l’Alliance est souple, créative et démocratique. Les orientations générales sont définies de manière participative par un comité de pilotage ouvert à tous les membres. Ces priorités sont définies sous le vocable « actions », pour lesquelles se mobilisent alors tout ou partie des associations composant l’Alliance. Les actions sur lesquelles travaille l’Alliance sont choisies en fonction de leur portée symbolique, de leur caractère d’urgence, des synergies et des victoires fortes possibles. Une association pilote est ensuite choisie pour réfléchir à la mise en œuvre de chacune d’entre elles.

La vocation première de l’Alliance est l’action, chaque ONG conservant son identité et sa stratégie particulière. L’Alliance n’est pas une fusion d’associations mais véritablement un tremplin de propositions et d’initiatives, qui vise à donner plus de poids, de résonance et d’efficacité à leurs actions.

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World Wildlife Fund

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           World Wildlife Fund (littéralement, Fonds mondial pour la vie sauvage), rebaptisé ensuite World Wide Fund for Nature, puis simplement WWF en 2001, est une organisation non gouvernementale internationale de protection de la nature et de l'environnement, fortement impliquée dans le développement durable.

           Cette association, ayant son siège à Gland en Suisse, compte plus de 4,7 millions de membres à travers le monde et dispose d'un réseau opérationnel dans 96 pays. Ses activités principales sont la surveillance de l'application de la réglementation internationale ; la restauration d'espaces naturels dégradés ; la formation.

           WWF appelle les industries et gouvernements des différents pays à :     

  • Réduire la capacité de pêche à des niveaux supportables par les écosystèmes marins puissent supporter

  • Améliorer la gestion des populations de poissons exploités commercialement
  • Renforcer la législation sur la pêche
  • Promouvoir des accords de pêche dans les eaux étrangères plus justes
  • Réduire la pêche illégale

 

Greenpeace

greenpeace

« Si les mesures urgentes qui s'imposent ne sont pas adoptées d'urgence, le thon rouge de l'atlantique sera comme le thon équatorial ou la morue à Terre-Neuve condamné à disparaître à cause d'une gestion catastrophique des stocks et de la ressource".

L'organisation non gouvernementale Greenpeace a été fondée en 1971 à Vancouver, Canada, par des opposants aux essais de bombes atomiques. Depuis, Greenpeace est devenu un des principaux acteurs en faveur de la préservation de la nature et des espèces menacées dans le monde. Elle demande entre autres la préservation des mers et du milieu marin. L’association Greenpeace est présente et active dans 160 pays – son siège est situé à Amsterdam- et compte 2.5 millions d’adhérents, un millier d’employés et plusieurs milliers de militants bénévoles. Greenpeace France, l’antenne française, est membre depuis 2006 du collectif l'Alliance pour la planète.

La médiatisation de certaines campagnes de sensibilisation ou d‘actions qu’a pu mener l’organisation dans le passé fait que le grand-public la connaît et reconnaît aujourd’hui très bien. Le lobbying qu’elle exerce sur les gouvernements en est d’autant plus efficace. 

Sur la question du thon rouge, Greenpeace dénonce deux dérives importantes :

  • les sous déclarations de captures et les dépassements de quotas sont légion au niveau des pêcheries et permettent d'accroître les quantités commercialisées sans respecter les rythmes biologiques
  • les impacts écologiques considérables comme le volume de déjections ou les risques de contamination des stocks sauvages en cas d'évasion pèsent directement sur les écosystèmes." 

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Fondation Nicolas Hulot

FNH


           La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme s'est donné pour mission de modifier les comportements individuels et collectifs pour préserver notre planète et l'avenir des générations futures. Elle met en œuvre un certain nombre de moyens pour convaincre le plus grand nombre de nations, pour passer à l'acte afin de freiner l'impact polluant et destructeur des activités humaines. Il s'agit pour la Fondation de contribuer aux changements des comportements afin de favoriser l'émergence d'une société écologiquement responsable, basée sur un développement durable. La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme-Belgique voit le jour en 1996 et est présidée par Bernard Carton.

Les actions de la Fondation s'articulent autour de trois thèmes majeurs :

  • l'eau (Préservation et réflexion sur la gestion de la ressource en eau et l'accès à l'eau, thème cher à la fondation France Libertés Fondation Danielle-Mitterrand

  • la biodiversité 

  • le changement climatique.

Elle mène différentes campagnes de sensibilisation et de mobilisation comme Mer vivante, pour sauvegarder le milieu marin et sa biodiversité, campagne portée par Fleur de Lampaul, voilier ambassadeur des actions de la Fondation depuis 2002.

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CICTA

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Présentation :

La Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique est créée en 1966 après plusieurs années de débat concernant les textes de base qui la régissent.

Cette commission est en fait le fruit de l’adoption d’une convention internationale pour la conservation des ressources en thonidés et espèces voisines de l’Océan Atlantique par 17 Etats réunis à Rio de Janeiro en mai 1966.

Les missions :

La CICTA est chargée de la conservation des thonidés dans l’Océan Atlantique et dans ses mers adjacentes.

        Environ 30 espèces sont concernées directement par la CICTA, notamment le Thon Rouge d'Atlantique.

        La convention fondatrice stipule que la CICTA est la seule organisation de pêche qui peut se charger de l'étude, de la gestion et de l'exploitation des populations de thonidés dans l'Atlantique. Cette étude comprend des recherches concernant l'abondance, la biométrie et l'écologie des poissons, l'océanographie de leur milieu, et l'influence des facteurs naturels et humains sur leur abondance. Pour s'acquitter de cette tâche, la commission a besoin de collecter et d'analyser des données statistiques relatives aux conditions actuelles et aux tendances en ressource poissonnières.

L’organisation :

Prise de décision : Les décisions de la commission sont prises à la majorité des parties contractantes, qui sont au nombre de 43, dont les USA, le Japon, la France, le Brésil, la Russie, etc.

Financement : La commission est financée par ses pays membres, en fonction de leur richesse, et de leur volume de pêche. La gravité de la situation des thonidés se voit clairement dans le budget de la commission qui croît chaque année.

Exemple de décision : Régulièrement, les pays membres de la CICTA se réunissent afin d’effectuer un bilan de la situation, et de prendre les mesures adéquates pour la survie du thon. C’est notamment elle qui conseille aux différents gouvernements les quotas de pêche à appliquer, sans imposer effectivement leur application.

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Ifremer

 ifremer

Présentation :

L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du Ministère des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer (MTETM).

Remarque : un EPIC est une personne publique ayant pour but la gestion d’une activité de service public. Les EPIC ont été créés pour faire face à un besoin ne pouvant pas être correctement satisfait par une entreprise privée soumise à la concurrence.

L’Ifremer est certes un organisme français, mais c’est un institut de recherche de référence pour le monde entier.

Missions :

        Les missions de l’Ifremer sont les suivantes :

  • Connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et permettre leur exploitation durable
  • Améliorer les méthodes de surveillance, de prévision, d’évolution, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier
  • Favoriser le développement économique du monde maritime

Domaines d'activités :

        L'Ifremer concentre son action dans les domaines suivants :

·      

  • Gestion de l'environnement littoral  
  • Gestion de ressources vivantes marines 
  • Recherche océanique
  • Ingénierie et technologie marine
  • Gestion de navires océanographiques et d'outils d'intervention sous-marine
  • Expertise d'intérêt public (surveillance de l'environnement littoral et contrôle de la qualité des produits de la mer)  
  • Le transfert vers les entreprises et la valorisation de ses activités

Les actions :

L’institut renforce progressivement les surveillances des espèces marines.

L’Ifremer participe activement aux travaux de l’Union Européenne (dans le domaine de la recherche et de la pêche).

L’un des thèmes de recherche de l’Ifremer est notamment « Ressources halieutiques, exploitation durable et valorisation ». Son objectif est de définir les moyens et méthodes permettant d’assurer la restauration des pêcheries à un niveau optimal et durable de production d’ici 2015 et, pour cela, d’inverser les tendances à la surexploitation. L’un des programmes de travail lié à ce thème est : « Système d’information et technique d’observation, économie et diagnostic de l’évolution des ressources et de leurs usages ». Ce programme vise principalement à répondre à la mission de l’Ifremer d’évaluation, de surveillance et de prévision d’évolution des ressources de l’océan pour permettre leur gestion durable.

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Les Nations

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            Ces acteurs sont assez variés et ils regroupent les institutions nationales et internationales chargées d'organiser sur un territoire la pêche et la distribution (dont notamment les ministères ou secrétariats de la pêche des pays pratiquant la pêche au thon rouge). En Europe, un autre acteur joue un rôle déterminant, la Commission Européenne.

             Ainsi ces acteurs sont assez centraux car ce sont eux qui sont chargés de voter et d'appliquer le cadre légal entourant l'activité qui nous concerne dans la controverse. Les mesures à prendre sont déterminées en concertation avec les autres acteurs, de la CICTA aux organisations de pêcheurs.

             Ainsi à l'issue de négociations, la CICTA suggère de prendre des mesures. Certaines ne concernent que les organisations de pêcheurs alors que d'autres nécessitent d'adapter la législation. Celles-ci sont alors transposées dans le droit national et appliquées.

            L'Union Européenne représente les Etats de l'Union dans la CICTA. Elle y négocie directement et ensuite, au sein de l'UE, de nouvelles négociations sont entamées pour la répartition des quotas entre les pays membres. La Communauté est membre de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) depuis novembre 1997. Par conséquent, il est nécessaire de transposer les recommandations adoptées par la CICTA dans la législation communautaire, afin de garantir une gestion durable des ressources relevant de la juridiction de cette organisation.

            Il y a parfois désaccord entre la CICTA et les parties contractantes sur les mesures négociées. Celles-ci sont parfois jugées trop laxistes.

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La filière pêche

pêche 

Présentation générale :

Ce que l’on désigne par la « filière pêche » correspond en réalité à un regroupement d’acteurs : les pêcheurs et les industriels.

De nombreux pays exploitent la pêche, et notamment celle du thon rouge. Dans chacun de ces pays, la « filière pêche » se regroupe en comités, comme c’est le cas en France avec le Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CNPMEM).

 Le CNPMEM : 

            Toutes les activités du secteur des pêches maritimes sont représentées au sein du  Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins. Le CNPMEM est l'échelon national de l’organisation interprofessionnelle des pêches maritimes et des élevages marins.

            Producteurs (armateurs et équipages), commerçants (mareyeurs et poissonniers), transformateurs (conserve, congélation, salage, saurissage) y sont tous obligatoirement adhérents et représentés. Cette représentation est organisée par l'intermédiaire des familles professionnelles : organisations syndicales, coopération maritime, organisations de producteurs.
            Il est l'interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des élus. Certaines de ses décisions relatives à la protection et à la conservation des ressources peuvent aboutir à des modifications des législations.

Les missions du CNPMEM

            Le CNPMEM a pour mission d’assurer une exploitation responsable et équilibrée des ressources marines et la valorisation des métiers, des hommes et des femmes du secteur. Il est en charge de l’encadrement des pêcheries et de la gestion des services collectifs. Il participe activement à l’élaboration des réglementations françaises et européennes afférentes.

            Afin de mener à bien ses missions, le CNPMEM participe activement à différents programmes d'actions.
Ces programmes peuvent poursuivre différents objectifs :

  • Recherche scientifique et amélioration de l'encadrement d'une pêcherie dans un objectif de gestion responsable et équilibrée
  • Action de valorisation des métiers, des hommes et des femmes du secteur
  • Promotion des produits de la mer
  • Information et sensibilisation des pêcheurs professionnels aux problématiques environnementales....

            Les programmes menés ou associant le CNPMEM sont généralement le fruit de collaborations étroites avec des organismes partenaires :

-  Scientifiques : IFREMER, etc.

- Institutionnels : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Ministère de l'Equipement, Ministère de l'Environnement...

-  Collectivités et structures associées : Conseils régionaux des régions littorales

Concernant le thon,  le CNPMEM est impliqué dans le programme sur les moratoires thoniers. Il consiste en l'embarquement d'obsevateurs à bord des senneurs tropicaux dans le cadre de la fermeture spatio-temporelle de l'utilisation des dispositifs concentrateurs de poissons dans le Golfe de Guinée (faisant l'objet d'une recommandation ICCAT).

La Commission Thon Rouge 

            Cette commission du CNPMEM comprend 4 membres qui se réunissent 3 à 4 fois par an. Ses rôles sont d'organiser le secteur, notamment au travers de :

  • La participation à l'organisation de la gestion équilibrée du thon rouge dans l'Atlantique nord-est et la mer Méditerranée.
  • La contribution à la mise en place d'un dispositif administratif de suivi statistique des pêcheries françaises de thon rouge.

            Pour ce faire, les pôles d'action sont :

  • Relations fréquentes et régulières avec les autorités publiques françaises et communautaires pour la défense du secteur professionnel et pour la conservation du thon rouge
  • Collaboration avec les organismes scientifiques compétents en particulier l'IFREMER et l'IRD (Institut de recherche pour le développement)
  • Participation aux travaux de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).

Le farming ou les fermes marines

 Une des activités principales de la filière pêche réside dans l’exploitation des fermes marines. La production de thon est majoritairement assurée par l’engraissement en captivité de poissons collectés lors des saisons de pêche. Les animaux sont transférés dans des cages spéciales jusqu’à des enceintes d’élevages où ils sont nourris à l’aide de petits poissons pélagiques congelés (sardine, maquereau, etc.)

Les caractéristiques du thon étant assez particulières, son élevage en captivité requiert des conditions qui rendent sa domestication délicate. De plus, même si la reproduction du thon en captivité a été observée, elle n’a jamais été contrôlée.

Deux grandes critiques sont émises concernent ces fermes marines :

  • les poissons élevés dans les fermes ne sont pas comptabilisés dans les quotas, car ils sont simplement déplacés d’une zone à une autre. Par conséquent, ils ne sont pas pris en compte dans l’évaluation des stocks, et on obtient donc des données erronées.
  • la pollution engendrée par ces fermes révolte les groupe écologistes. Cette pollution est à la fois due à l’eutrophisation, et aux dépôts de déjection sur les côtes à proximité de zones d’élevage.

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                Suite: Particularités géographiques