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Notre approche

 

Evolution de notre questionnement :

          En effet, notre questionnement a véritablement évolué depuis sa forme initiale : « Faut-il interdire la pêche au thon rouge en Méditerranée ? ». Très vite, nous avons axé notre travail sur les quotas de pêche, leur mise place, leur mode de calcul et la mesure toute relative dans laquelle ils étaient respectés. « Les quotas actuels suffisent-ils à garantir la survie du thon rouge ?» Nous nous rendîmes compte qu’ils ne pouvaient, seuls, suffire à garantir la survie du thon rouge. Dès lors, nous nous sommes interrogés quant à la possibilité de mise en place de nouveaux quotas plus pertinents, voire de mesures complémentaires en parallèle… D’où finalement la question finale que nous avons posée : « Des quotas suffisent-ils à garantir la survie du thon rouge ? »


Difficultés surmontées : 

          Dès lors, il nous a fallu nous affranchir de la limitation inhérente à notre point de vue d’Européens sur la question. La controverse avait un sens à l’échelle mondiale alors que, de fait, l’accès à l’information était limité dans une certaine mesure à l’échelle nationale.

Qui plus est, le manque de visibilité de certains acteurs (notamment les pêcheurs) était assez étonnant et handicapant pour notre étude.

         Enfin, un frein de taille à l'avancée de notre étude de la controverse a été un certain refus de communication des acteurs contactés, ou plus exactement leur refus à fournir des chiffres. Nous avons été par exemple très surpris de la résistance des écologistes de WWF France qui trouvaient le sujet trop «brûlant et épineux» pour accepter de nous communiquer les résultats de leurs études. Cela était d'autant plus embarrassant qu'ils nous assuraient cependant que la menace d'extinction de l'espèce était bien réelle, voire supérieure à ce que les gouvernements voulaient bien laisser croire.