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LES INSTITUTIONS

Eté 2000
G.W. Bush organise la National Biotechnology Week.
Octobre 2001
La FDA reçoit 94.000 commentaires publics et 419.000 signatures demandant l’étiquetage des OGM
2000
1996 : l’Argentine accepte les OGM. Au Brésil, où les OGM sont interdits, des graines transgéniques entrent en contrebande. Les institutions prennent des décisions contradictoires (44)
2001
Janvier 2001 : la Bolivie adopte une résolution bannissant les OGM . 1999 : le Mexique, réservoir de la biodiversité du maïs, interdit la culture du maïs transgénique (43c)
Septembre 2000
L’Inde bloque l’importation du coton Monsanto pendant plusieurs mois. Le Sri Lanka interdit l’importation des OGM. La chine rend obligatoire des importations transgéniques. Premières cultures de coton transgénique en Chine sur plusieurs centaines de milliers d’hectares.
Mai 2001
La FAO qualifie les OGM « d’armes à double tranchant ». Son secrétaire général affirme que les OGM ne sont pas nécessaires pour résoudre le problème de la famine. Le PNUD estime que les biotechnologies agricoles constituent un accélérateur de développement Les Etats-Unis menacent la Bolivie, le Sri Lanka et la Croatie de les assigner devant l’OMC s’ils ne lèvent pas le moratoire. La Croatie ne cède pas

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(44)
Les cultivateurs brésiliens se sentent défavorisés par rapport à leurs voisins argentins où le soja OGM diminue les coûts de production. Ils introduisent des semences en contrebande. En juin 2000, le tribunal fédéral de Brasilia rend une sentence différant toute annonce d’un assouplissement de la réglementation. Quatre jours plus tard, sous la pression des grands fermiers, l’organe officiel chargé de réglementer le commerce des OGM, la CNTBio (Commission technique nationale de biosécurité) se dit favorable aux importations d’OGM.
(43c)
Le maïs, première céréale cultivée au monde, est originaire du Mexique. Le Mexique est le réservoir de la biodiversité du maïs : en cas de besoin, il peut fournir de nouvelles qualités génétiques aux variétés cultivées à grande échelle. De nombreux agronomes craignent que les variétés OGM ne finissent par se croiser avec les espèces sauvages et par les éradiquer suivant le processus écologique de la bioinvasion. Cela conduirait à une réduction de la diversité dangereuse pour la production alimentaire mondiale.