LES INSTITUTIONS
Avril 1990 |
Au parlement européen, la directive 90/220 est adoptée : obligation de faire une évaluation du risque avant qu’il y ait le moindre dommage créé ( principe de précaution ) |
30 janvier 1990 |
Le député D. Chevallier : « la France, deuxième producteur mondial de semences se doit de faire des essais en plein champ » |
1990 |
En Belgique, les experts sont exigeants sur le protocole de dissémination des OGM et de son suivi. |
1990 |
En Angleterre, l’ACRE, l’organisme équivalent de la C.G.B. en France, insiste sur les interactions de la plante et de l’environnement. |
1992 |
Au parlement français, le débat porte sur le degré d’information du public, les nouvelles installations fabriquant des OGM et la dissémination de ceux-ci |
1992 |
D. Chevallier, propose d’étendre aux installations OGM la procédure d’une enquête publique. La proposition est votée le 25 mai |
Juin 1992 |
Le sénat supprime l’amendement : il n’y aura pas d’enquête publique sur les biotechnologies. |
1993 |
En Norvège, le parlement vote une loi imposant des contrôles stricts sur la technique génétique et l’importation OGM non socialement justifiables. L’autorisation de tester une pomme de terre résistante à un herbicide est refusée. Tous les aliments avec OGM doivent être étiquetés |
1994 |
En GB, création de la conférence des citoyens : groupe de citoyens initiés en quelques jours à la biotechnologie qui discutent avec les experts. -Au Danemark, le Parlement décide que tous les aliments contenant des OGM devront être étiquetés. -La Suède adopte une loi très restrictive sur les technologies génétiques. |