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LES INSTITUTIONS

Août 1998
L’USDA propose une définition des standards de l’agriculture biologique : il y inclut les OGM et les aliments irradiés. l’équipe de J. Rifkin se mobilise. Le ministère de l’agriculture reçoit 275 000 plaintes de consommateurs et producteurs bio. Le ministre de l’agriculture abandonne le projet.
1999
En 1996, le Congrès passe un Fair Act qui supprime l’obligation faite aux agriculteurs américains de maintenir une jachère annuelle pour obtenir les aides. Comme le Fair Act ne pose plus de limites à la surface que l’on peut cultiver, les agriculteurs s’agrandissent. Les prix du soja s’envolent. Les agriculteurs achètent la nouvelle semence de soja de Monsanto. La superficie des cultures OGM croît remarquablement :
1995 : pas de culture OGM
1998 : les OGM représentent 25% de la surface cultivée en maïs, 37% de celle du soja, 45% de celle du coton
1999 : 37% de celle du maïs, 47% de celle du soja, 48% de celle du coton. (35d)

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(35d)
Pourquoi les agriculteurs américains augmentent-ils régulièrement leurs cultures de soja transgénique de 1996 à 1999 ? « le soja OGM ne donne pas une meilleure récolte, dit Darrin Ihnen, mais comme il permet de diminuer le travail, il est plus rentable. » l’agriculteur gagne du temps. Il économise des heures de tracteur (moins de passages à l’herbicide) donc du carburant. Il peut même adopter la méthode de culture sans labour dans laquelle on laisse après récolte les résidus de soja sur le sol, ce qui constitue une fumure naturelle. Le soja est le cas d’école. Peu ou prou, le modèle s’applique au coton, au colza pas sur le maïs pour lequel le maïs Bt efficace que pour un insecte, la pyrale qui n’infeste pas systématiquement les champs)