L’idée du sujet que nous avons choisi est venu d’un Courrier International de 2006 qui titrait « Cet homme veut vous rendre immortel » et traitait du cas d’Aubrey de Grey dans son dossier central. Une fois l’équipe réunie, c’est donc naturellement à partir de ce Courrier International que nous avons débuté nos recherches.
Nous avons abordé le sujet à l’aide des mots clés et des noms que nous avions trouvés dans le Courrier International, ce qui nous as permis d’obtenir une première vue d’ensemble du sujet. À ce stade, notre tuteur nous a demandé d’écrire une introduction, qui est assez proche de l’introduction que l’on peut actuellement trouver sur le site, et de dresser une première liste des acteurs impliqués. Nous avons dressé cette liste tous ensemble, lors d’une première réunion, toujours à partir du Courrier International et de recherches élémentaires sur Internet. Cette liste en revanche a beaucoup évolué au cours de l’étude, certains acteurs en ont disparu, d’autres s’y sont ajoutés, certains enfin, dont l’importance nous est apparue sans importance pendant un temps se sont finalement avérés très importants.
Ce travail préliminaire et les discutions avec notre tuteur nous a permis de distinguer plusieurs pistes à étudier : préciser le projet SENS sous tous ses aspects (scientifique, de recherche, de levée de fond,…), l’histoire de l’immortalité à travers les âges, la controverse du MIT technology review, les réponses philosophiques aux propos d’Aubrey de Grey. Nous avons donc réparti le travail de recherche selon ses différentes pistes mises en évidence. En parallèle, le webmestre commençait à mettre son site en place, sans pouvoir réellement le structurer puisque la structure de la controverse n’était pas encore assez précise. C’est à ce moment-là que le schéma de navigation par acteurs à été mit en place par le webmestre.
L'un de nous a profité de son stage ouvrier chez Dior pour demander si l’entreprise avait des liens avec Aubrey de Grey et c’est ainsi que nous avons entendu parler du symposium organisé par les laboratoires de Dior auquel il avait participé, puis que nous sommes entrés en contact avec Carrine Nizard.
Les résultats d’une étude bibliographique menée par notre cartographe ont ensuite permis de réunir les articles importants que nous n’avions pas encore étudiés. Nous avons alors commencé à accélérer le rythme des réunions à une par semaine.
Une fois la plupart des documents réunis et lus, nous avons divisé le sujet en quatre grands thèmes (Le projet SENS, les soutiens au projet sens, le contexte historique et philosophique du projet, les contres arguments scientifiques). Le cartographe, les deux journalistes et moi-même avons chacun pris la charge d’une partie. Le webmestre a inclus une navigation thématique sur le site, dans le but qu’il soit facile et rapide de retrouver n’importe quel texte. Pour bien délimiter chaque partie et éviter les redites, je me suis chargée de rédiger un document précisant quels acteurs devaient se trouver dans chaque thème, ce que la partie devait aborder et ce qu’elle ne devait pas aborder. Chacun a donc rédigé ses textes, en demandant parfois des informations au cartographe en plus de celle déjà réunies, en utilisant les références ou mots clés des articles à sa disposition pour préciser sa partie. Chacun était libre de structurer sa partie comme bon lui semblait. Je me suis ensuite chargée de relire les textes rédigés. Apparemment, le document de travail délimitant les parties avait eu son utilité, chacun avait bien compris le travail qu’il devait accomplir.
C’est à partir de ce stade que le travail du webmestre a réellement rejoint celui des autres membres de l’équipe, puisqu’il s’agissait désormais de déterminer la structure à donner au site en fonction des articles rédigés, de déterminer quelle navigation guidée nous pouvions proposer.
Finalement, il a fallu finir de mettre en place ce que nous voulions faire sur le site et rédiger les derniers textes manquants (présentation des acteurs, chronologies, explications sur le mode de navigation sur le site…).