Industrie :

En France, deux vaccins ont été choisis pour les centres de vaccination : Pandemrix de la société GSK (http://www.gsk.fr/) et Panenza de Sanofi-Pasteur (http://www.sanofipasteur.com/). Les médecins libéraux ont pu utiliser également le vaccin avec adjuvant Focetria des laboratoires Novartis (http://www.novartis.fr/).
. Comment ont-ils entretenu leurs rapports avec les experts et l’Etat pour vendre leurs produits ? Quelle image ont-ils donnée à la population ?

Ses liens avec les autres acteurs :

Gouvernement : Face à la menace épidémiologique que constitue la grippe H1N1, l’industrie permet (grâce à la production en très grande quantité et en des délais de quelques semaines du vaccin) une solution rapide à disposition du gouvernement pour s’en prémunir. Cependant, celui-ci, pressé par l’urgence de la situation, aura plutôt tendance à prendre le moins de risque pour la population et donc à des contrats parfois à l'avantage des industriels (cf la controverse).

Experts : Ils conseillent les industries, sur leur demande, en jouant un rôle de consultant.

OMS : Elle fournit les souches des virus aux industriels et surveille les tests de validation des produits développés

Opinion publique : La population française (65 millions d’habitants) représente pour l’industrie pharmaceutique un important marché potentiel pour le vaccin contre la grippe H1N1 dans le cas (réalisé) d’une politique nationale de vaccination globale, surtout si un vaccin bi-dose est préconisé (plus du doublement des bénéfices).