Septembre 2003 :

Le concept Desertec est initié par la section allemande du Club de Rome et un réseau d’experts méditerranéens, le TREC (Trans-mediterranean Renewable Energy Cooperation) animé par le Prince de Jordanie El Hassan Bin Talal, ex-Président du Club de Rome.

2004-2007 :

Trois études menées par le Centre Aérospatial Allemand, le DLR, ont confirmé la faisabilité du concept. L’utilisation des déserts pour fournir l’énergie et l’eau en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est possible.

13 juillet 2008 :

L’Union pour la Méditerranée (UpM) est fondée à l’initiative du président de la République française Nicolas Sarkozy dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. Les 43 participants de l’UpM engagent alors le Plan Solaire Méditerranéen (PSM).

2008 :

La fondation Desertec est créée. Son but principal est la concrétisation du concept Desertec. Vingt deux personnalités, dont le Prince El Hassan Bin Talal , ainsi que la section allemande du Club de Rome en sont les co-fondateurs. Parmi ces personnalités, trois sont des citoyens de pays arabes : Tunisie, Egypte, et Jordanie.

13 juillet 2009 :

Le projet DII (Desertec Initiative Industrielle) est officiellement lancé à Munich par douze sociétés basées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord.

30 octobre 2009 :

Une SARL : DII GmbH est constituée. Elle a pour objet : d’accélérer la mise en œuvre du concept Desertec avec pour objectif à long terme, à l’horizon 2050 de couvrir 15% des besoins des pays européens en électricité en plus d’une part substantielle des besoins de la zone MENA.

Février 2010 :

Le consortium de DII annonce qu’à courts termes les principales priorités du groupe seront la conduite de projets pilotes et l’établissement de lois dans différents pays autorisant l’importation d’énergie renouvelable. Ainsi Desertec annonça que leur premier projet pilote se fera sur le sol marocain.

Mars 2010 :

Quatre nouveaux investisseurs ont annoncé qu’ils s’associaient au projet : les groupes Enel green Power (italien), Saint-Gobain Solar (français), Red Electrica de Espana (espagnol) et Nareva Holding (marocain), ce qui porte à dix-sept le nombre de partenaires (seize entreprises et la fondation Desertec elle-même).

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