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Graphique de présentation

Mort d’un cheval sur la Baie de Saint-Michel-en-Grève

La mort d’un cheval le 28 juillet 2009 à la suite d’une intoxication aiguë due à l’inhalation de gaz rejeté par les algues vertes relance l’intérêt du public pour ce problème de pollution.

Les associations écologistes

Cet événement permet aux associations écologistes de prouver au grand jour l’urgence de la situation. Il faut agir et les gens viennent d’en avoir la preuve. Exploitant le battage médiatique autour de l’accident, les associations environnementales vont pouvoir s’adresser à chaque acteur de la controverse, à tous les niveaux pour les convaincre de prendre de véritables mesures concrètes. Elles agissent en partenariat avec les spécialistes des risques sanitaires dont les conclusions sont formelles, la pollution aux algues vertes peut constituer un risque mortel pour l’homme. Ensemble, ils essayent de convaincre le gouvernement de prendre des mesures radicales à grande échelle. Elles s’adressent également aux collectivités locales qui sont les premiers responsables de la sécurité des plages. Grâce aux médias, les associations peuvent informer la population des véritables enjeux du problème et ainsi acquérir le soutien de l’opinion publique. Les agriculteurs sont évidemment concernés par toutes ces actions car toutes visent à diminuer les rejets de nitrates par les exploitations agricoles.

Le gouvernement

L’événement donne un essor au problème des algues vertes qui se retrouve sur la scène nationale. Le gouvernement est sous le feu des projecteurs et doit agir. Plusieurs ministres se déplacent sur le lieu de l’accident. Des propositions sont faites, des promesses aussi. Le gouvernement est dans une position délicate, ce que ne manque pas de souligner les associations environnementales. En effet, il avait déjà reçu plusieurs avertissements de la Commission Européenne sur les taux trop élevés de nitrates dans les bassins versants bretons et n’avait rien fait. Pour certains, l’accident en est en quelque sorte la conséquence.

Les médias

D’une part, les collectivités locales cherchent à faire passer l’accident pour une mort par noyade dans la vase. D’autre part, les associations écologistes s’efforcent de rendre la vérité publique et de sensibiliser les gens aux véritables risques de cette prolifération. Les médias se retrouvent parfois en contradiction les uns face aux autres. Sur le plan national, les médias permettent d’informer un grand public d’un problème qui était jusque là resté cantonné à l’échelle régionale. C’est cette information à grande échelle, cette prise de conscience nationale qui contribue à la pression reposant alors sur le gouvernement d’où sont issues les mesures prises par la suite.

Les collectivités locales

Proche de la population, les représentants locaux sont les interlocuteurs privilégiés des résidents. Ils sont donc les premiers vers qui la population locale se tourne pour avoir des solutions. Les associations écologiques leur demande d’agir mais en même temps, ils doivent tenir compte avant tout des décisions prises par l’état. Ils subissent également une très forte pression médiatique, tout particulièrement au niveau des médias locaux. Cela a d’autant plus d’impact que cela concerne leur électorat.

Les agriculteurs

Après un accident comme la mort du cheval en 2009, la polémique fait de nouveau surface avec encore plus d’ampleur. Les associations écologistes redoublent d’ardeur pour faire changer les choses et les agriculteurs sont les premiers visés. Il y a donc un regain de discussion entre ces deux acteurs dans la polémique.

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