Un nouveau lieu ?
Les modèles à l’international
Les réflexions sur la « nouvelle bibliothèque » de la part des professionnels conduisent le ministère de la Culture à enquêter en 2009 sur ce qui se fait à l’international.
Le concept de Learning centre, mis en œuvre dans des universités américaines puis britanniques et néerlandaises depuis plusieurs années, est lié à l’évolution de l’enseignement supérieur et des bibliothèques universitaires dans les années 90. Il allie un lieu architectural souvent emblématique, et l’intégration d’un ensemble de ressources et de services, également accessibles à distance, avec un accent mis sur l’assistance à l’usager. D’abord lié à l’enseignement supérieur, le modèle concerne aussi les bibliothèques publiques (Birmingham).
Quelques exemples :
- les Learning resources centres de l’université de Kingston au sud de Londres
- Le Saltire Centre de la Glasgow Caledonian University
- le projet du Rolex Learning Center à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
L’importance des équipements et des ressources est mise en lumière, ainsi qu’une grande amplitude horaire et un service de nuit. Un espace détente est accessible à travers un café.
le Saltire Centre de la Glasgow Caledonian University
Le mobilier allie l’esthétique et le fonctionnel : au Saltire Centre par exemple, des prises de courant sont intégrées aux bras des fauteuils ; des cellules en forme d’igloos gonflables permettent de créer des écrans sonores. Les zones sont différenciées selon les modes de travail : travail individuel au calme, zone de silence, ou travail de groupe. Le terme de flexibilité est très courant à propos des Learning centres et fait référence à la possibilité de déplacer et de réorganiser le mobilier, les postes informatiques… selon les modes de travail des usagers et la taille des groupes concernés.