Mais alors, pourquoi un programme d’action local ?
Depuis 2011, la France possède un programme d’action nationale. La question se pose donc de la nécessité de continuer à avoir un volet local dans le programme d’action. Cependant, comme le dit Philippe Jannot, « la France est quand même diverse, et on comprend bien qu’il avoir faut des programmes différents selon les grandes régions française ». En effet, les problèmes ne sont absolument pas de même nature, ni de même ampleur selon les régions de France. Par exemple, la Bretagne est entièrement en zone vulnérable et est régulièrement victime de marées d’algues vertes, alors que le sud-est de la France est quasiment épargné par le problème des nitrates. Il est donc évident que la même législation ne peut pas s’appliquer dans ces deux régions. Il semble donc inévitable d’introduire une autre échelle de législation, en dessous des niveaux européen et national. Mais entre précision et facilité de contrôle, quel compromis choisir pour déterminer cette nouvelle échelle ?