La controverse autour des retombées de l'accident de Tchernobyl fait rage sur le plan politique, au moins autant que sur le plan scientifique. C'est ainsi que de nombreuses personnalités ont souvent été accusées de cacher des informations, voire de mentir aux français, et le sont encore aujourd'hui. Les citations ( en italique ) sont issus du livre écrit Jean-Michel Racquemin-Raffestin " Tchernobyl, conséquences en France J'accuse! ". Dans cet ouvrage, paru en 2002, " Monsieur Tchernobyl ", tel qu'il a été surnommé, expose sa vérité sur les faits et accuse plusieurs responsables de l'époque de l'accident et d'aujourd'hui d'avoir failli à leurs devoirs, voire de persister dans le mensonge encore aujourd'hui. Cet ouvrage est assez représentatif des accusations qui sont faites au niveau politique sur le sujet.
Les accusations de l'auteur de ce livre visent essentiellement le professeur Pellerin, directeur du SCPRI (Service Central De Protection contre les Rayonnements Ionisants) à l'époque, ainsi que les gouvernements depuis lors, et les journalistes..
La
presse parisienne en accusation
( p 33 ) La presse régionale
a été un peu plus curieuse de ce qui se passait ; il est vrai que les
journalistes de province sont moins condescendants vis-à-vis des hommes
politiques parisiens, étant rarement invités à leur table, ce qui n’est pas le
cas des ténors de la presse parisienne comme l’on révélé Sophie Coignard et
Alexandre Wickham dans leur livre L’Omerta française. Les journalistes et les
chefs de rédaction qui sympathisent avec le pouvois politique n’ont plus la même
liberté d’agir.
De faux
bulletins météo
( p 33 ) En réalité, pour
être crus, nos hommes politiques auraient dû, avant tout, être crédibles, et ne
pas se retrancher derrière le bulletin météorologique diffusé à la télévision où
Brigitte Simonetta, nous expliqua : « En France, l’anticyclone des
Açores s’est développé. La météo affirme qu’il restera jusqu’à vendredi prochain
suffisamment puissant pour offrir une véritable barrière de protection. Il
bloque en effet toutes les perturbations venues de l’Est. »
Mais était-ce la vérité ?
Aujourd’hui, dans une
interview à l’hebdomadaire Paris-Match, en date du 17 janvier 2002, le
journaliste Jean-Pierre Pernaut déclare : « A l’époque, en France, de
faux bulletins météo ont été fabriqués par les autorités pour insinuer que le
nuage de Tchernobyl s’était arrêté à nos frontières. C’était faux, bien sûr.
Pris de panique, nos responsables politiques ont été lamentables. »