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Aspects géologiques
L'intensité de la prospection D'un point de vue géologique, l'intensité de prospection semble être un point clé du fonctionnement du modèle de Hubbert. Le fait qu'il ait fonctionné aux Etats-Unis accrédite cette affirmation. En effet, le territoire américain est la zone géographique la plus densément prospectée du globe. Etant donné que chaque partie du sous-sol est parfaitement connue, il est dès lors beaucoup plus aisé de réaliser un modèle de production. Le modélisateur possède en effet des données relativement fiables sur lesquelles il peut baser son modèle. A l'inverse, de nombreuses zones de la planète restent partiellement prospectées. Le sous-sol est mal connu donc peu de données sont fiables pour ancrer un modèle. Bien que la plupart des grands champs pétroliers aient probablement déjà été découverts, il en reste d'autres de tailles moyennes non découverts à ce jour.
La fiabilité des chiffres Un autre problème qui est à la fois géologique et technique est l'incapacité de chiffrer précisément les réserves et ressources connues. Lorsqu'un champ pétrolier est découvert, il apparaît que sa capacité est souvent sous-estimée pour être revue à la hausse au cours de son exploitation comme ce fut le cas pour l'évaluation des réserves du Kazakhstan.
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