CONTROVERSE : Prévision du pic de production pétrolière

Le pic de Hubbert aux USA La modélisation de l'ASPO Les limites du modèle Aspects géologiques Aspects technologiques Aspects géopolitiques Le prix de vente du baril L'évolution de la demande Les prévisions optimistes		Aspects technologiques L'importance du progrès technologique Le progrès technique ne semble pas réellement pris en compte dans le modèle de Hubbert. Cette affirmation peut être confirmée en regardant de plus près la courbe de production des Etats-Unis. Celle-ci possède bien une forme générale de cloche conformément au modèle de Hubbert. Cependant, il prévoit une diminution progressive mais continue de la production dès lors que le pic de production est franchi. Or nous pouvons remarquer que l'apparition des techniques de production offshore relance la production et la courbe se redresse, chose qui n'était pas prévu par le modèle. Pourquoi de nouvelles technologies plus révolutionnaires encore que le offshore ne peuvent-elles pas voir le jour dans les prochaines décennies ? Ce détail est en effet pris en compte de façon très particulière dans les prévisions des acteurs plutôt pessimistes. En effet, aucun n'envisage une révolution technologique conduisant par exemple à un rendement d'exploitation beaucoup plus élevé que celui actuel. De façon générale, seule une évolution progressive semblable à celle actuellement en cours est prise en compte. L'amélioration du taux de récupération L'aspect technique ou plus précisément technologique revêt une part très importante dans les arguments des acteurs optimistes de la controverse. En effet, seules 35% des capacités d'un puit de pétrole sont actuellement exploitées du fait d'une pression trop faible au-delà de ce seuil pour extraire d'avantage d'huile. Près de 65% des ressources pétrolières sont donc inexploitées faute de moyen technique efficaces. Il est donc raisonnable de penser que ces moyens techniques vont évoluer pour obtenir de meilleurs rendements d'exploitation grâce à de nouvelles technologies. Chaque point de taux de récupération gagné au-delà est équivalent à environ trois ans de production, en considérant un stock mondial récupérable de 266Gt. Les pétroles non-conventionnels Parallèlement aux progrès réalisables dans le rendement d'exploitation, d'autres peuvent être effectués dans l'exploitation de pétroles non conventionnels tels que les huiles lourdes du Venezuela ou les sables asphaltiques du Canada. Ces ressources potentielles se chiffrent actuellement autour de 200 Gt contre 1000 Gt pour les huiles conventionnelles. Leur exploitation, aujourd'hui impossible faute d'un rendement efficace, remettrait donc gravement en cause les estimations actuelles des réserves. <<Précédent \| Suivant>>

Aspects technologiques

L'importance du progrès technologique

Le progrès technique ne semble pas réellement pris en compte dans le modèle de Hubbert. Cette affirmation peut être confirmée en regardant de plus près la courbe de production des Etats-Unis. Celle-ci possède bien une forme générale de cloche conformément au modèle de Hubbert. Cependant, il prévoit une diminution progressive mais continue de la production dès lors que le pic de production est franchi. Or nous pouvons remarquer que l'apparition des techniques de production offshore relance la production et la courbe se redresse, chose qui n'était pas prévu par le modèle. Pourquoi de nouvelles technologies plus révolutionnaires encore que le offshore ne peuvent-elles pas voir le jour dans les prochaines décennies ?

Ce détail est en effet pris en compte de façon très particulière dans les prévisions des acteurs plutôt pessimistes. En effet, aucun n'envisage une révolution technologique conduisant par exemple à un rendement d'exploitation beaucoup plus élevé que celui actuel. De façon générale, seule une évolution progressive semblable à celle actuellement en cours est prise en compte.

L'amélioration du taux de récupération

L'aspect technique ou plus précisément technologique revêt une part très importante dans les arguments des acteurs optimistes de la controverse. En effet, seules 35% des capacités d'un puit de pétrole sont actuellement exploitées du fait d'une pression trop faible au-delà de ce seuil pour extraire d'avantage d'huile. Près de 65% des ressources pétrolières sont donc inexploitées faute de moyen technique efficaces. Il est donc raisonnable de penser que ces moyens techniques vont évoluer pour obtenir de meilleurs rendements d'exploitation grâce à de nouvelles technologies. Chaque point de taux de récupération gagné au-delà est équivalent à environ trois ans de production, en considérant un stock mondial récupérable de 266Gt.

Les pétroles non-conventionnels

Parallèlement aux progrès réalisables dans le rendement d'exploitation, d'autres peuvent être effectués dans l'exploitation de pétroles non conventionnels tels que les huiles lourdes du Venezuela ou les sables asphaltiques du Canada. Ces ressources potentielles se chiffrent actuellement autour de 200 Gt contre 1000 Gt pour les huiles conventionnelles. Leur exploitation, aujourd'hui impossible faute d'un rendement efficace, remettrait donc gravement en cause les estimations actuelles des réserves.

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