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Analyse du problème :

 

Le problème du bridage des moteurs, et plus généralement de la limitation de vitesse pose semble-t-il quelques questions à compétences pluridisciplinaires. En effet, loin d’être une simple question technique, elle nécessite une réflexion aussi bien politique, qu’économique ou bien encore juridique.

En effet, tout ce qui touche à la modification des véhicules en matière de sécurité routière doit être avalisé par la commission de Bruxelles et fait donc l’objet de quelques questions politiques : le grand public est directement concerné et l’étranger est particulièrement intéressé lui aussi du fait que l’industrie automobile française reste une des industries phares de la France.

D’un point de vue économique, il ne faudrait pas non plus défavoriser les constructeurs implantés sur le sol Français. Si une mesure unilatérale était prise au niveau de la France, ceux-ci ne pourraient continuer à vendre à l’étranger, puisque là-bas la puissance du moteur resterait un des arguments de vente principal.

De plus, le bridage des moteurs nous conduit à réfléchir à des notions de responsabilités. Lors d’un accident qui survient en excès de vitesse, qui est responsable : le conducteur, qui lui-même a commis l’excès de vitesse ? Le constructeur qui a commercialisé des véhicules permettant d’enfreindre la loi ? Ou bien l’Etat qui a homologué ces mêmes véhicules et les a désigné comme étant conformes ?

Enfin, du point de vue de la technique, il existe différentes solutions, toutes plus ou moins efficaces, plus ou moins au point, et surtout plus ou moins applicables.

Toutes ces questions nous amènent donc à approfondir le problème et à l’aborder suivant quatre axes possibles : l’axe technique, l’axe juridique, l’axe économique et l’axe politique.

 
     
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